1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains

La rage et la révolte s’intensifient, quelles suites ?

mardi 2 mai 2023, par Auteurs divers.

Après un 1er mai historique et une Intersyndicale nationale qui paradoxalement (?) décide le 2 mai d’arrêter piteusement la lutte en s’en remettant aux arguties institutionnelles via une journée nationale le 06 juin, que va-t-il se passer, que voulons-nous ?
La rage et la révolte s’intensifient, le mouvement va-t-il s’éteindre malgré tout avec l’été, ou au contraire un « nouveau » souffle va naître en mai, avec de nouveaux caps franchis ?
Qui peut le prévoir ?

L’Intersyndicale nationale a donc décidé de se coucher. (autres actus plus bas)
Qu’en pense la CGT ? Qu’en pensent les sections syndicales et les syndiqués ?
L’échec et la fin de l’intersyndicale c’est la fin du mouvement ou le début d’autre chose ?

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains

« CECI N’EST PAS UN BAROUD D’HONNEUR »

2,3 millions de manifestants : c’est un énorme 1er Mai qui a déferlé dans les rues de France.
Nous étions 80 000 à Nantes, c’est à dire plus grosse manifestation de l’histoire de la ville, à égalité avec la mobilisation record contre la réforme des retraites au mois de mars dernier.
C’est aussi deux fois plus que lors du dernier 1er Mai unitaire de 2009. C’est bien plus que le célèbre 1er Mai 2002, contre Le Pen au second tour, qui avait réuni 1,3 million de personnes, dont 400 000 à Paris. En 2002, il s’agissait de l’un des plus gros 1er Mai de l’après-guerre.

Il y avait 100 000 personnes à Toulouse, 40 000 à Limoges, 40 000 à Lyon, 18 000 à Montpellier, 550 000 à Paris, 12 000 à Saint-Nazaire ... Partout des marées humaines, après plus de 3 mois de mouvement que Macron n’a pas réussi à épuiser.
Plus intéressant que les chiffres, la combattivité semble être à son paroxysme. Plus personne ne s’oppose au cortège de tête ni à l’autodéfense face à la police. Les gestes de ripostes sont acceptés et même encouragés par toutes les composantes de la manifestation.
A Angers, la mairie a été ciblée, à Nantes, il y avait des flammes devant la préfecture et le Conseil Départemental, à Lyon, la colère anticapitaliste a pris les rues, celles de Paris se sont enflammées. Et dans la plupart des grandes villes, des actions et des affrontements ont eu lieu. Et tout cela malgré une répression militarisée toujours plus forte, qui frappe et enferme nos corps. Un immense courage fait face à la lâcheté du pouvoir.
« Ceci n’est pas un baroud d’honneur » affirmait un grand tag rouge dans les rues de Nantes. Pour le gouvernement, ce 1er Mai devait signer l’enterrement du mouvement social en cours. En réalité, il n’est qu’une première étape d’un grand soulèvement qui monte.

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains
1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains

🔥 NANTES 1ER MAI : DÉBORDEMENT GÉNÉRAL

Ce lundi 1er mai 2023 à Nantes :
- 80.000 personnes, une déferlante qui déborde sur les deux rives de la Loire.
- Non pas un cortège de tête mais trois, qui s’emparent du centre-ville.
- Un déploiement policer massif et brutal qui blesse une lycéenne à l’œil dès le départ puis qui sature la ville de gaz, matraque et tire sans discontinuer. Au point d’arracher une main devant la préfecture.
- La police qui recule plusieurs fois face aux assauts vitaminés et solidaires.
- Énormes affrontements devant la préfecture et le Conseil Général.
- Un engin de chantier qui fait des drifts sur le Cour Saint Pierre avant de prendre feu.
- Des enseignes capitalistes cassées et des voitures de riches en feu.
- Des tags par centaines, de la musique, des chants...
- Une manifestation sans dessus dessous, sans début ni fin, sans queue ni tête.
- De grands feux qui brûlent jusqu’en soirée à Bouffay et Commerce.
- La CRS 8 et des grenades explosives.
- Toujours beaucoup trop de blessures et d’arrestations causées par la milice.
Et bien d’autres choses. Récit détaillé à suivre...

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains
Sous-sol parking du conseil département à Nantes en feu
1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains
Nantes 1er mai

RAZ-DE-MAREE POPULAIRE

Partout en France, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé pour nos droits et notre dignité. Nous ne reculerons pas sur les retraites, mais il est clair que l’énergie qui nous anime dépasse désormais de très loin la grogne suscitée par cette réforme.
Malgré une police quasi-militarisée et une répression toujours plus violente, notre mobilisation ne faiblit pas, au contraire, elle se propage. Lycéens, étudiants, travailleurs jeunes ou moins jeunes, sans emplois, retraités, précaires ou non, nous sommes ceux qui refusent d’être humiliés par un gouvernement qui nous pisse à la gueule depuis des années.

Les mobilisations de ce lundi 1er mai témoignent une nouvelle fois de notre détermination sans failles. Malgré des dispositifs de maintien de l’ordre démesurés, la flicaille servile du gouvernement n’a tout simplement pas pu contenir notre colère.

C’est bel et bien toute la France qui s’est mobilisée, jusque à Ouessant ou à Groix, où près de 20% de la population de l’île est descendue dans la rue pour crier sa colère.
A Paris et dans plusieurs grandes villes nous avons vu des « cortèges de tête » massifs prendre d’assaut les symboles du capitalisme et de l’Etat. Et les centrales syndicales peuvent se prêter au jeu des médias et condamner la casse autant qu’elles le voudront, les syndicalistes de la base, eux, n’hésitent plus à applaudir les groupes qui osent aller au contact. Car ils savent que la violence, la vraie, celle qui tue, mutile et met des gens à la rue, se trouve de l’autre côté de la barricade. C’est celle qui a arraché une main hier à Nantes, celle qui a touché l’œil d’une jeune fille de 17 ans, et celle qui a blessé des centaines de personnes hier, y compris des journalistes.

Darmanin agite les bras et piaille sans arrêts sur la prétendue menace d’« ultra-gauche ». Mais il n’existe rien de tel. Les personnes qui ont opté pour l’action radicale se battent pour nos droits, et nous défendent face aux attaques incessantes de l’Etat. Elles font reculer la police qui violente, fracassent les symboles d’un système qui broie des vies. Elles sont aujourd’hui une des seules choses qui inquiètent véritablement le gouvernement et pourrait le faire reculer, loin devant les centrales syndicales pacifistes.

Car le gouvernement sait que l’action radicale est aujourd’hui soutenue par une grande partie de la population, qui après des semaines de mobilisations pacifiques ne voit tout simplement pas d’autre solution pour se faire entendre.

Nous ne reculerons sur rien. Le mouvement qu’ils ont lancé et alimenté à l’aide de leur mépris est difficilement arrêtable, et ils le savent. Partout où ils iront, nous serons là. Là pour leur rappeler à quel point notre colère est sourde, et à quel point il est vain de vouloir l’éteindre à coup de matraque.
Nous ne lâcherons rien. Le monde nous regarde, et il n’est pas dupe. Là où le gouvernement parle de la violence de l’« ultra-gauche », les médias internationaux parlent de la colère des travailleurs, de la colère du peuple. De nombreuses organisations internationales s’inquiètent et dénoncent la dérive autoritaire du pouvoir. Pour ceux qui pouvaient encore en douter, nous sommes du bon côté, cela ne fait aucun doute.

Ce mouvement ne fait que commencer, passée l’émotion d’hier il nous faut maintenant l’inscrire dans la durée. Continuons de nous retrouver sur chacun de leurs déplacements, continuons à créer et à imaginer de nouvelles formes de lutte. Cultivons et entretenons notre colère, elle est légitime et ne doit pas être réduite au silence.
Ensemble nous sommes leur faisons peur, et ensemble nous gagnerons !
Soutien total à toutes les personnes blessées ou interpellées au cours de la journée d’hier.

(posts et images de Contre Attaque)

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1er mai : pendant que les milices policières grenadent la populace, le roi festoie en son palais avec sa cour
1er mai, L’Elysée fête les métiers de bouche

Point de vue : échec du soulèvement de ce printemps ? Bilan et suites ?

Malgré le très fort bouillonnement qui continue, les avancées, les espoirs, il me semble que ce mouvement a échoué (sur le retrait de la « réforme » et sur la chute du gouvernement) et qu’il pourrait s’éteindre cet été.
Explications :

2 mai : après un 1er mai historique, l’Intersyndicale décide tranquillement d’enterrer le mouvement en posant une prochaine date le 06 juin ! Comme si on pouvait compter sur une loi au parlement ou le fumeux RIP pour stopper la « réforme » et le gouvernement...
La CFDT déclare forfait après le 06 juin.
La CFDT, la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) et la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) ont dit qu’ils iraient sans gêne aux réunions proposées par le gouvernement.
Après s’être fait copieusement piétinés et méprisés, ils acceptent à nouveau de jouer le jeu de leur « bourreau », de participer à la mascarade nommée mensongèrement « démocratie » et « dialogue social ».

L’Intersyndicale a fait son job, elle a fait ce qu’elle a pu, elle a mobilisé massivement et montré la violence de cette « réforme », mais elle est restée dans un cadre trop étroit et voué à l’échec, c’est à présent à d’autres forces et d’autres modes d’organisation de prendre le relai, c’est aux sections syndicales et aux syndicats les plus offensifs de s’affirmer et de se renforcer.

D’un côté l’unité intersyndicale était une force, de l’autre on dirait que ça a plombé le mouvement en le « tirant vers le bas », en l’enchaînant à des journées éparses vouées à perdre.
L’intersyndicale va-t-elle exploser sous la dissidence de sections et de syndiqués désirant poursuivre la lutte ?

On savait pourtant dès le départ, au vu du passé et de l’extrémisme de ce gouvernement autoritaire, que des grèves peu étendues et des journées éparses (même avec des manifestations énormes) étaient vouées à l’échec. Ni l’Intersyndicale, ni les « bases », malgré de beaux et courageux moments, n’ont pu pu/su aller plus loin. A part certains secteurs, trop peu de personnes voulaient (pouvaient ?) faire franchement grève (alors, faire une croix sur la possibilité de grèves massives et compter sur autre chose, ou faire en sorte que les grèves fortes et généralisées redeviennent possibles ?).
L’addition des émeutes, blocages et manifestations spontanées, bien que nombreux et parfois virulents n’ont pas suffit non plus.

On sait donc qu’il faut faire « plus » encore (mieux, plus ciblé, plus stratégique, plus offensif et impactant), et que faire tomber une « réforme » portée avec acharnement par le régime signifie de viser la chute du dit régime.

- Je constate que les directions syndicales (pas assez aiguillonnées par les « bases » ?) auraient sans doute pu faire mieux sur ces points :

  • Dès le départ, dire franchement et de manière répétée que des journées éparses, même massives, ne feraient pas plier le gouvernement
  • Et donc appeler plus franchement et manière plus répétée à des grèves reconductibles et à des actions impactantes (et pas symboliques)
  • Plus souvent, ne pas se désolidariser des actions dites « violentes » qui ont lieu lors des manifestations et émeutes (destructions de biens, auto-défense face aux milices policières...), ne pas reprendre la com du gouvernement à ce sujet, ne pas collaborer avec les flics et les préfectures
  • Alors que tout le monde bouillait (et boue encore), appeler régulièrement au calme n’avait pas de sens. Il eut mieux vallu au contraire attiser partout la colère et la révolte.
  • Peut-être aussi : reconnaître qu’il n’y a pas de démocratie, et donc reconnaître la nécessité d’une grosse part d’actions qui sortent franchement des clous

Nombreux sont ceux qui disent et espèrent que le 1er mai n’est pas « un baroud d’honneur »

Mais objectivement, à moins d’un sursaut inattendu pas impossible, il y a peu de chance pour qu’on réussisse à faire plus d’ici l’été, période traditionnelle de « calme » (où le gouvernement en profitera pour faire passer d’autres lois de merde).
A priori, ce mouvement a donc hélas échoué concernant le retrait de cette « réforme » et la chute du régime.
Mais de nombreux caps importants ont été franchis : assentiment très élargi à la diversité des tactiques et à l’auto-défense, à l’attaque et à l’autonomisation.
De nombreuses prises de conscience ont eu lieu sur le caractère brutal et anti-démocratique du régime macron et des institutions, sur les violences d’Etat systématiques et la dangerosité extrême du système policier.
De nombreux liens ont été tissé dans l’action entre diverses personnes et composantes. Des comités de lutte se créent, les coordinations et complicités se renforcent.

La rage et l’esprit révolutionnaire se sont répandus et affermis.
Ce sont donc ici des victoires et des avancées.

Ces ingrédients sont là, bien ancrés, alors ça va continuer à fortement bouillonner, et à la prochaine occasion un soulèvement encore plus puissant et déterminé se lèvera.
A nous de continuer à tisser des liens, des complicités, à nous organiser, pour que le prochain mouvement social soit une insurrection « victorieuse ».
Il y a énormément de choses utiles, déterminantes, à faire en période plus « calme ».
Malgré la triste défaite de ce mouvement, on ne doit pas céder à l’abattement, mais s’appuyer sur les acquis et la rage toujours là pour continuer à lutter sur d’autres terrains et à préparer activement la suite.

Faut-il s’acharner jusqu’au bout ce printemps contre ce gouvernement et sa « réforme » retraites ? A chacun.e de voir. Evitons quand même de s’épuiser sans fin dans des actions sans issue. Il y a sans doute plein d’autres choses à faire : s’organiser, approndir stratégie/tactiques/objectifs, lutter localement sur des sujets circonscrits...
Ou alors considérer les actions qui continueront ce printemps comme une sorte d’entraînement, des occasions pour tisser des liens.

Un nouveau mouvement reviendra peut-être très vite, avant la fin de l’année qui sait ?
A moins que, comme au Soudan, ce mouvement ne s’éteigne pas vraiment, pour perdurer, s’ancrer et s’affermir, avec des gros coups de pression par moment ?

Interdiction de casseroles et de sifflets : le régime macroniste est à la fois ultra-violent et totalement grotesque, ça devient une farce tragique, ridicule. Ils sont une caricature, ils sont seuls, retranchés. Ils n’ont plus aucune légitimité et plus grand monde ne les écoute, c’est aussi un point d’appui conséquent pour la suite.

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains
Nantes 1er mai
1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains

BREVES

MAI. BLOCAGE PLAINE DE BAUD ET DÉPÔT DE BUS STAR A RENNES

Cette après-midi (1er mai) à Nantes, entre 12h et 12h15, juste avant l’arrêt médiathèque, une grenade a explosé blessant une fille de 17 ans, et qui va peut-être perdre son œil.

« Le caractère ridicule de ces décisions (interdictions de casseroles et de sifflets) signale une méthode arbitraire, estime Me Soufron (membre de l’Association de défense des libertés constitutionnelles). C’est systématique, pensé et assumé. Il s’agit d’une méthode plus que d’une dérive, c’est un maintien de l’ordre bâillon : le temps que des associations démontrent que c’est illégal, cela a dissuadé ou empêché des Français d’exercer leurs droits. C’est en cela que c’est une stratégie autoritaire. »
(Le Monde)

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains

UNE BANDEROLE « MACRON DEMISSION » SUR UN PONT EN CALIFORNIE (USA)
https://www.facebook.com/Le.Peuple.dAbord84/videos/780182730131028

MAI. BLOCAGE DE LA ZONE LOGISTIQUE INTERMARCHE DELE (JURA)
« SI TU NOUS METS 64, ON TE MAI 68 »
https://www.facebook.com/thomas.cesbron1/videos/250375194234071

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains
à la Réunion

La grève se poursuit le mardi 2 mai dans l’aérien, 33% des vols annulés à Orly

LA FRANCE DE MACRON, CIBLE DES CRITIQUES DE L’ONU EN CE 1er MAI

Attaques contre les migrants, profilage racial, violences policières : la France s’est vue visée par des critiques à l’ONU. L’organisation internationale examinait en ce jour si symbolique du 1er mai la situation des droits de l’homme dans l’Hexagone. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU s’est penché pendant plus de trois heures sur la situation des droits humains en France.
Le Liechtenstein réclame une enquête indépendante sur les violences policières. Le Luxembourg, Danemark, Suède et Norvège demandent que la France « repense sa politique en matière de maintien de l’ordre tandis que la Malaisie veut que les responsables soient punis. Le Brésil, ainsi que le Japon, ont déploré « le profilage racial par les forces de sécurité » et l’Afrique du Sud a appelé la France à « prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d’incidents racistes impliquant des policiers ». La Russie, le Venezuela et l’Iran se disent préoccupée. Plusieurs Etats ont également exhorté la France à œuvrer en faveur de la défense des droits des femmes.

(post de Jacques Chastaing)

1er mai : Baroud d’honneur ou nouvelle phase ? C’est entre nos mains
sur la cathedrale de strasbourg hier : « dictature attention »

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