15 janvier 2019 : une ordonnance d’expulsion est envoyée par le TGI de Rodez aux occupants de l’Amassada, les menaçant d’une « astreinte de 2 000 € par jour calendrier entamé par infraction constatée et par personne contrevenante ». 7 février 2019 : une opération de police judiciaire mobilise 20 véhicules pour interpeller, mettre en garde à vue et finalement interdire de territoire cinq occupants dont le procès se tiendra le 3 juillet prochain. Pour autant, l’Amassada est toujours habitée et, à l’heure des marches pour le climat et de la transition écologique claironnée à tout bout de champ, cette lutte est d’autant plus pertinente : « Jeter aux oubliettes la transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables ? Oui, si ces éoliennes s’inscrivent sans frémir au méga-réseau électrique et au marché des émissions carbones. »