“ Si l’on veut agir vraiment il faut le faire à partir de la base, à l’échelle humaine, localement, et par une série de petites actions réduites en dimension, mais effectuées en tenant compte de tout le donné humain, ce qui ne peut s’effectuer qu’à une échelle réduite. ” C’est avec ces paroles de Jacques Ellul en tête que nous avons rejoins, un beau matin d’Août, d’autres opposant.es à l’informatisation des Calanques. Nous sommes de Marseille et ses environs et c’est là-bas que notre résistance à la société industrielle prend sa source et se manifeste. Pour autant, nous sommes conscient.es que partout où la méga-machine séme la destruction et la dépossession, elle trouve des âmes qui s’élèvent contre sa toute puissance : au Chiapas, dans l’Uttar Pradesh ou les assentamentos, dans les Calanques ou dans le Diois.
Pour ce troisième volet de l’enquête, nous vous proposons le récit et les digressions de cette matinée d’opposition.