Lundi 8 août, la situation ne semble pas avoir changé.
La ville de Crest continue d’arroser illégalement et en toute impunité des espaces verts (massifs, bacs de fleurs, arbustes) en se moquant copieusement de l’arrêté préfectoral « alerte sécheresse niveau crise » daté du 20 juillet.
Depuis notre article du 25 juillet rien n’a bougé.
- Sécheresse : la ville de Crest continue d’arroser illégalement et en toute impunité des espaces verts
- 8 août : pas de changements apparents
L’article du Crestois du vendredi 5 août ne semble pas avoir fait cessé ces arrosages inciviques et illégaux (questionnée à ce sujet, la mairie n’avait pas répondu au Crestois).
Faut-il que de nombreux habitants déposent une plainte à la police municipale ou à la gendarmerie ?
Ou alors organisent une manifestation devant/dans la mairie ?
Tout juste a-t-on pu constater près du pont Mistral qu’une fuite d’eau de l’arrosage d’un des bacs à fleur a été réparée...
Toujours des pots de fleurs humides autour du parking rue Aristide Dumont (où un bac fleurie est encore arrosé, à la main) et au Kiosque par exemple.
En pleine sécheresse historique, alors que les agriculteurs et les particuliers économisent et souffrent, que certaines communes n’ont (quasi) plus d’eau potable, l’interdiction d’arroser tout espace vert (communal ou d’entreprise) n’est pas respectée par la mairie maritonienne.
On savait depuis longtemps que Mr Mariton et ses amis s’assoient cyniquement sur les questions écologiques et climatiques, voici qu’à présent ils s’assoient copieusement sur les règles collectives et la réalité de la sécheresse (ils l’avaient déjà « prouvé » par la non interdiction du déversage d’eau sur un stade lors de la fête Crad’eau de début juillet).
La mairie préfère se concentrer sur les soirées « sons et lumières » à la Tour, histoire de distraire la plèbe et les touristes.
L’été et la torpeur suivent leur cours
L’été et la torpeur suivent leur cours. Chacun vaque à ses occupations comme d’habitude. On ne voit aucune forme de réunions/débats avec un maximum de monde pour envisager démocratiquement des transformations radicales, ni du côté institutionnel (ce qui n’a rien d’étonnant dans cette non-démocratie inféodée à l’Etat et au capitalisme), ni du côté des habitants. Y a juste la préfecture et certains ministres qui font de la com et du blabla.
On dira que c’est les vacances, l’été, et qu’à la rentrée un réveil concerné et engagé va se faire, LOL.
L’éventuelle colère populaire va-t-elle un jour se développer et se matérialiser en actions alternatives radicales, en révoltes durables ?
Sans doute qu’à l’automne sécheresse et canicules seront vite oubliés, tout le monde passera à autre chose (la guerre en Ukraine, la variole du singe, l’inflation, la pénurie d’énergies, les innondations, le retour du Covid-19, la préparation des fêtes de Noël....), aidé par les médias dominants et leurs priorités, ...jusqu’à l’été prochain.
Forum de l’article