A l’origine la peur est un système de défense lié à notre programme biologique.
C’est une émotion primaire qui a sa source dans une réaction face à un danger.
Donc une réaction naturelle, à condition qu’elle soit maîtrisée. Comment expliquer alors que ce que la nature a prévu pour protéger la vie puisse devenir un moteur du fanatisme ?
Mais le cerveau reptilien a lui pour caractéristique de ne pas distinguer le danger réel du danger imaginaire. On peut donc faire peur avec des information totalement fantasmées.
C’est par exemple le cas pour la théorie fumeuse du « grand remplacement . »
Le Figaro-magazine du 24 octobre 1985 titrait : « Serons nous encore Français dans 30 ans »
avec en photo une Marianne voilée.
Trente ans !… on y est presque.
La peur… mode de gouvernement
Toutes les dictatures d’Hitler à Staline en passant par Pol Pot ou Mao ont fonctionné sur la peur et su la désignation d’un bouc émissaire : Juifs, koulacs, déviationnistes… ennemis supposés.
Peur panique de tout ce qui est différent. Et valorisation de l’identique.
Les « travaux » du sinistre docteur Mengelé ne portaient-ils pas essentiellement sur les jumeaux ?
Si on n’en est pas là, l’islamophobie ambiante, fièrement assumée par certains, nous mène sur une pente fort inquiétante.
Plus prosaïquement la gestion de la crise sanitaire est presque exclusivement basée sur la peur et la contrainte, (le chantage ? ).
La dame bien connue à Crest, qui nous a apostrophé dans ces termes : « j’espère que vous allez en crever », n’est elle pas sous l’emprise de la peur ?
On peut supposer qu’elle est vaccinée… elle ne sait pas si l’on est vaccinés ou pas, (secret médical).
Elle devrait donc être sereine et confiante.
Et pourtant sa peur se transforme en agressivité et en violence.
Catherine Remoussenard-Pourquier, « enseignant chercheur en management des émotions », parie pour contrer ce problème, sur un engagement vers la fraternité.
Des chercheurs ont découvert des « neurones miroirs » qui nous permettent de ressentir ce qu’éprouve l’autre. Mais ces neurones de l’empathie peuvent être des neurones de la peur si nous faisons écho à la peur de l’autre.
A nous de choisir !
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