REPRESSION SAUVAGE CONTRE LES POMPIERS !
La police déteste tout le monde. Un slogan devenu réalité.
Mardi 15 octobre, une manifestation de pompiers et de personnels soignants avait lieu à Paris. Pour réclamer conditions décentes pour celles et ceux qui sauvent des vies. Face aux revendications légitimes, la police s’est encore illustrée par son extrême brutalité : pluie de grenades, canons à eau, matraquages extrêmes et arrestations. Plusieurs grenades explosives, potentiellement mortelles, ont été tirées sur les « soldats du feu ».
Les forces de l’ordre envoyées frapper celles et ceux qui secourent, qui soignent, qui sauvent. La France est-elle le seul pays du monde qui envoie la police écraser physiquement ses pompiers ? Injustifiable.
Plus aucune opposition, plus aucune mobilisation n’est tolérée par le régime policier qui s’installe. Réveillons nous !
VIDEO : Résumé en images de cette journée de répression sauvage.
- Paris mardi 15 octobre 2019 : les pompiers réprimés brutalement par la police !
- Photo à caractère illustratif
Dans un silence médiatique absolu, des milliers de pompiers et urgentistes ont pris la rue
La colère gronde
Ce 15 octobre, ce sont par milliers que les pompiers, urgentistes et personnels de santé ont pris la rue, dans un silence médiatique total. Près de l’assemblée nationale et place de la Nation, la répression policière a frappé.
Voir l’article sur la manifestation des pompiers du mardi 15 octobre 2019 à Paris
Un problème structurel, insoluble par des réformes et des miettes sectorielles
Les pompiers s’ajoutent donc à la longue liste des personnes brutalisées par les flics aux ordres de l’Etat, des répressions qui se multiplient face aux contestations afin que les capitalistes et lobbies industriels puissent continuer à détruire la planète, asservir les humains, détruire les protections sociales, privatiser tout ce qui peut être rentable, diviser et régner par la force et le mensonge.
Il est grand temps de comprendre qu’on est face à un profond problème structurel. Manifester ou revendiquer seulement pour des sujets limités, une corporation, une réforme, un non-recul, quelques miettes est totalement inadapté.
A présent, on est acculé à une lutte vitale contre les régimes autoritaires (en france, en turquie, partout), contre les institutions antidémocratiques en place, contre le capitalisme et la civilisation industrielle, et donc pour la démocratie réelle, le partage solidaire, l’expropriation des moyens de production (autogestion à la place de l’hégémonie des lois du marché), l’auto-organisation, etc.
Il est insuffisant de lutter pour des réformes, des problèmes sectoriels (hôpitaux, école, niveau des salaires, pompiers, retraites, Ehpad, protection du vivant, réduction des émissions de CO2...) , ce sont les causes qu’il faut attaquer et non les conséquences, sinon le système en place pourra continuer à nous broyer avec la même machine inchangée, protégée par les mêmes flics.
On doit donc d’une part arrêter radicalement tout ce qui détruit nos vies (et poursuit la destruction des vies ailleurs), et d’autre part construire complètement autre chose pour éviter tout retour des régimes autoritaires, des tyrannies, des fascismes, des avatars du capitalisme (vert, circulaire, durable...) et autres enfumages.