Oiseaux des Jardins

jeudi 17 janvier 2019, par LPO Drôme (Sylvie Portier).

Pour la septième année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent les citoyens à participer au comptage national des oiseaux des jardins. Il s’agit d’une opération nationale durant laquelle chacun est invité à compter les oiseaux de son jardin ou d’un parc public pendant une heure au cours du dernier week-end de janvier. Chaque année, ces données vont s’ajouter à celles des années précédentes pour permettre d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». Cette opération de sciences participatives est un moyen simple et concret de devenir acteur, actrice de la connaissance et de la protection de notre avifaune.

Samedi 26 janvier

Étoile sur Rhône : Dans le cadre de l’observatoire de la biodiversité de Valence Romans agglo et du comptage national des oiseaux des jardins, la LPO Drôme organise un comptage des oiseaux qui peuplent le parc des Clévos.
Rendez-vous à l’entrée du parc un peu avant 10h30.
Jumelles en prêt.
Pour plus de renseignements, contacter Julie : julie.coutout chez lpo.fr

Les Amanins : Rendez-vous à 14h pour compter les oiseaux du jardins durant deux heures au centre agroécologique.
Ouvert au public, à prix libre et sans inscription.

Dimanche 27 janvier

Bourg-de-Péage : Rendez-vous un peu avant 10h30 à l’entré du parking pour découvrir le bois des Naix et débuter le comptage des oiseaux, guidé par un ornithologue de la LPO. Le comptage durera une heure.
Jumelles en prêt.
Pour plus de renseignements, contacter Julie : julie.coutout chez lpo.fr

Samedi 26 et dimanche 27 janvier, vous pouvez aussi compter les oiseaux présents dans votre jardin, dans un parc public ou même sur votre balcon durant une heure. Il n’est pas nécessaire d’être un expert : il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !

- Comment faire pour participer ? Rendez-vous sur oiseauxdesjardins.fr ou sur le site de la LPO France.

Voir en ligne : Site internet de la LPO Drôme


Forum de l’article

  • Oiseaux des Jardins Le 21 janvier 2019 à 13:52, par Camille Pierrette

    La LPO fait un travail courageux et méritoire sur le terrain, seulement, on regardant la liste de vos partenaires je ne peux que m’offusquer d’une grosse contradiction, un os.

    D’un côté vous vous inquiétez avec raison de la raréfaction des oiseaux, de l’autre vous acceptez l’obole et/ou le partenariat de groupes industriels qui contribuent à la destruction massive des oiseaux (et de tas d’autres animaux), comme : CEMEX (béton), EDF, VINCI Autoroutes, Blue Green (golf), Bouygues Telecom, Bouygues Construction, La Compagnie de Phalsbourg (immobilier commercial), Consortium Stade de France, Eiffage...

    Vous comptez les derniers oiseaux d’un côté, et de l’autre vous servez la soupe toxique du « développement durable », du « capitalisme vert », des « solutions innovantes » à des empires industriels qui en réalité continuent et aggravent la destruction du vivant partout.
    Contre des subventions, du fric, des moyens, vous êtes complices des entreprises qui détruisent se que vous chérissez. C’est pour le moins curieux !
    Se faisant, vous servez de caution écolo aux destructeurs, ce qui leur permet de continuer de plus belles leur sinistre travail, avec une auréole et des arguments de vente meilleurs.

    En réalité, derrière les jolis discours, ne servez-vous pas, sans vous en rendre compte ?, l’idéologie du progrès et de la Croissance, le greeen washing, un système qui détruit la Terre vivante ?!

    Quand il n’y aura plus du tout d’oiseaux à compter, vous irez les écouter dans les temples du béton construits par Vinci, EDF ou Eifage ?, qui ne manqueront pas de planter quelques arbres, d’y ajouter des chants d’oiseaux enregistrés, ou qui sait quelques specimens à plume pour amuser les enfants.

    Autre exemple, la LPO Isère n’a pas voulu se mouiller concernant les espèces protégées menacées par le projet Center Parcs à Roybon.

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    • Oiseaux des Jardins Le 23 janvier 2019 à 08:47, par Laurent Couzi

      Bonjour,

      La LPO a exclu la possibilité de travailler avec un certain nombre d’entreprises manifestement polluantes, et/ou qui ne respectent pas les textes, et/ou dont l’objet est contraire à son objet statutaire : Bayer, TOTAL, Extraction minière…

      Pour les autres, et sauf à considérer qu’il ne faut travailler avec aucune entreprise car de toute façon elles contribuent toutes à l’érosion de la biodiversité (et donc de vivre avec les seules adhésions de ses membres, dont vous ne semblez pas faire partie), la LPO décide au coup par coup, après analyse, et dans le cadre d’un contrat bien défini.

      La LPO se réserve toujours la possibilité de faire des recours juridiques contre les entreprises en question ; et elle ne se prive pas ;

      La LPO consacre les moyens ainsi obtenus à des actions concrètes de connaissance, protection et animation ;

      Enfin, le débat/procès que vous ouvrez ici, est assez ancien et bien connu. Doit-on considérer ces entreprises comme des objets en dehors de notre/votre quotidien ? Utilisez-vous les routes, l’électricité, l’eau de votre robinet, le téléphone, pire, avez-vous arrêté de vous alimenter, seule solution pour espérer voir évoluer l’agriculture ?
      Dézoomez un peu et considérez donc la société humaine comme un tout, avec toutes ces composantes comme un vaste organisme. Que vous le vouliez ou non, ces entreprises comme vous et moi, et la LPO, font partie de cet écosystème.
      Par conséquent, elle s’efforce de travailler avec tout le monde (ou presque) pour, à son échelle, essayer de faire bouger les lignes. L’exercice n’est pas simple et en permanente recherche d’équilibre.

      Ce qui compte c’est la déontologie avec laquelle, la LPO s’efforce d’agir.
      Merci de nous avoir donné l’occasion d’éclairer les choix de la LPO.
      Cordialement,

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      • Oiseaux des Jardins Le 24 janvier 2019 à 23:58, par Camille Pierrette

        Merci pour les précisions.
        Mais je ne crois pas que les types d’entreprises que j’ai cité puisse vraiment faire bouger leurs lignes. Leur activité est néfaste en elle-même, elles s’inscrivent dans la ligne de la « civilisation industrielle », les « verdir » un peu n’y changera rien.
        On ne vit pas dans un écosystème d’entreprises, de collectivités et de gens car un véritable écosystème ne détruit pas le monde vivant.
        Et de ce système on ne peut guère s’en extraire certes, mais on le subit, et ce n’est pas une raison pour l’accepter.
        Ce n’est pas un écosystème, mais un système totalitaire destructeur qui nous impose une seule voie. Ce n’est pas une « société humaine », mais un chaos meurtrier où les plus forts et les plus riches exploitent les autres et détruisent le vivant pour leurs profits, et profitent de leurs positions de force (de leur argent) pour arroser les ONG dans le besoin qui pourront leur donner une jolie image plus vendeuse leur permettant de continuer profits et destructions, ça leur fait de la bonne pub à moindre frais.

        Alors bien sûr il y a toute une gradation dans les activités existantes, du pire au meilleur. Il y a malgré tout moyen d’éviter les pires (CEMEX (béton), EDF, VINCI Autoroutes, Blue Green (golf), Bouygues Telecom, Bouygues Construction, La Compagnie de Phalsbourg (immobilier commercial), Consortium Stade de France, Eiffage) et de choisir plutôt les meilleures (ou des moins pires). Ce qui attirera plus facilement les donateurs particuliers.
        Composer, comme vous le faites, avec les pires, ne fait que les renforcer et vous dé-crédibiliser, et en plus vous vous tirez une balle dans le pied.
        En quelque sorte, j’ai l’impression qu’en pactisant d’un côté avec les pires entreprises vous détruisez les choses que le système, avec ses petites oboles intéressées, vous permet de faire de l’autre pour les animaux.

        Pardon pour l’intransigeance, mais de nos jours, vu le désastre en cours, on ne peut plus se permettre de cautionner les pires entreprises et le système destructeur en place.

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