Ce texte est adapté d’un autre envoyé par une personne anonyme à la radio "Ici et Maintenant" (http://nseo.com/jaccepte.htm) le 11 Septembre 2003.
Le système mis en place dans notre monde « libre » repose sur l’approbation tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous.
Ne plus accepter ce contrat, c’est :
- ne plus accepter la compétition comme base de notre système, car elle engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants ;
- ne plus accepter l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles sous prétexte que la prise en charge de la société a ses limites ;
- ne plus accepter que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix : qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense, que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale ;
- ne plus accepter que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète ;
- ne plus accepter que les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompus ;
- ne plus accepter la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine ;
- ne plus accepter la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans, l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature, l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation ;
- ne plus accepter la guerre économique sévissant sur la planète, car elle nous mène vers une catastrophe sans précédent ;
- ne plus accepter de voter pour légitimer ce système qui nous demande notre adhésion pour que des « spécialistes » de la politique décident à notre place. Non, les abstentionnistes ne sont pas des mauvais citoyens, mais ils cherchent l’amitié, la fraternité, la responsabilité partagée, à réfléchir, concevoir, oser et tisser … autrement qu’avec un bulletin de vote.
Régis F
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