La permaculture, c’est plus qu’une nouvelle approche de jardinage. C’est une philosophie de vie où animaux, insectes, êtres humains, plantes et microcosmes vivent harmonieusement. Elle invite à observer, à apprendre et comprendre le fonctionnement des écosystèmes naturels pour choisir les plantations.
Le mot permaculture, qui veut dire agriculture permanente, a été inventé par Bill Mollison et David Holmgren dans les années 70. C’est une combinaison de principes et de techniques d’aménagement et de culture ancestraux et novateurs qui permettent de créer un lieu de vie harmonieux et respectueux de tous les êtres vivants.
Chaque champ est différent alors que la permaculture ne peut être une recette magique ou un ensemble de règles à appliquer partout. Il faut expérimenter cette approche dans le lieu et le contexte dans lequel nous sommes. Si la permaculture est aujourd’hui sollicitée, c’est pour les gains de productivité qu’elle permet sans l’utilisation de pesticides. L’utilisation de ces derniers étant très nocive pour l’homme.
Earth Girl Arjuna est un manga japonais de 13 épisodes. Il permet d’enseigner aux enfants la permaculture par les aventures de Juna et Tokio, deux adolescents habitants à Kobe. C’est une véritable critique de la société moderne qui cherche la productivité en surexploitant la terre.
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Dans la région, la permaculture se développe aussi, même si peu de surfaces sont concernées.
Des jardiniers amateurs, comme moi, essaient aussi de la pratiquer dans de petits potagers. C’est compliqué de comprendre l’écosystème, le micro-terroir, ça demande beaucoup d’attentions, d’observations.
En tout cas, je me dis de plus en plus qu’il faut quand c’est possible laisser faire, laisser pousser ce qui pousse, imiter ce qui pousse, jouer avec les plantes qui poussent spontanément.
La permaculture est d’autant plus importante dans un monde bouleversé (canicules, pluies torrentielles...) qui risque de manquer d’eau, de ne plus avoir assez de pétrole et d’engrais chimiques (et c’est une bonne chose d’arrêter tout ça de toute façon !). C’est jouer avec le vivant au lieu de le contraindre et le détruire. Jouons.
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