Articles, posts, images, vidéos, témoignages... autour du soulèvement en gilets jaunes qui dure depuis le 17 novembre 2018.
Manifestations, résistances et actions
- Rennes en Lutte pour l’Environnement : Voilà de bonnes actions à mener en commun. La multiplication des zones de blocage, l’organisation matérielle autonome, les actions en manifestation sont les points à partir desquels se retrouver et se lier. Nous devons parvenir à une situation dans laquelle il n’y a plus d’un côté les gilets jaunes, de l’autre les syndicalistes, encore plus loin les écologistes etc. mais où tous participent d’un même mouvement de refus et de désobéissance commune, qu’il n’y ait plus finalement qu’un soulèvement populaire et généralisé contre le capitalisme. Ce n’est qu’une question de temps et de détermination pour créer les conditions de telles alliances. - VIDEO. À Brest, Gilets jaunes et Youth for climate mobilisés contre Total
- Ouverture d’une nouvelle maison du Peuple à Marseille - « A l’heure actuelle, la police encercle le bâtiment pour tenter de l’expulser, mais nous ne cèderons pas ! » - Les maisons du peuple sont-elles la continuation du mouvement des Gilets jaunes par d’autres moyens ? Après l’ouverture de celles de Saint-Nazaire, Montpellier et plus récemment de Caen, c’est au tour de Marseille de se doter d’un lieu de rencontres et d’organisation.
Les nouveaux occupants nous ont transmis un communiqué rédigé depuis le 57 rue Brochier. Selon les dernières informations que nous recevons, la police se tiendrait à l’extérieur du bâtiment et des soutiens afflueraient. Une assemblée y est prévue ce lundi à 18h. Grâce à des moyens technologiques de pointe, vous pouvez aussi écouter l’entretien réalisé avec les occupants.
Rappelons que dans la citée phocéenne, les questions de logement et d’urbanisme restent explosives tant une grande partie de la population tient le maire Jean-Claude Gaudin pour responsable de la destruction du quartier de la Plaine mais aussi de l’effondrement de 3 immeubles insalubres dans le quartier de Noailles qui a causé 8 morts en novembre dernier. - Face à la répression, l’opposition à Bure cherche à se renouveler - Ce mardi 4 juin, un nouveau « procès Bure » se tient à Bar-le-Duc. Face à une répression inédite et confrontée aux enjeux pharaoniques du dossier, l’opposition locale au projet Cigéo est affaiblie. Entre recomposition et décentralisation, de nouvelles formes de résistance émergent pour s’adapter à ce nouveau contexte.
- 6 juin à Paris - Médias et gilets jaunes : pour une information indépendante ! - Nous organisons le jeudi 6 juin une réunion publique sur le thème « Médias et gilets jaunes : pour une information indépendante » afin d’aborder différents thèmes, comme la médiatisation des violences policières ou le rôle des médias indépendants, avec des gilets jaunes et des journalistes ; mais aussi de discuter la question des initiatives à mener sur le terrain des médias.
- STUPÉFACTION !!! - C’est avec plaisir et grosse rigolade que nous apprenons qu’une bande de joyeux lurons Jaunes ont organisé un feux de joie devant l’aire de livraison à auchan ronq dans la nuit du mercredi 29, veille du jour férié ou auchan était ouvert.
Ce barbecue improvisé de 2 à 4h du matin a fortement perturbé les livraisons de produits frais chez les mulliez. De nombreux camions ont été contraints de faire demi tour sans pouvoir livrer leurs produits. Il nous a été préciser que cette aire de livraison étant proche d’habitations, les chauffeurs devaient arrêter leur clim. Rupture de la chaîne du froid ??? - Dîner en blanc ...et jaune ? - Nous relayons cet événement qu’un groupe de Gilets Jaunes nous a fait parvenir avec un texte :
Alors comme ça la bourgeoisie veut festoyer à Paris… Célébrer l’élégance avec des "tenues blanches qui confèrent un caractère féerique et universel ». Le "diner blancs" des grands bourgeois se préparent le jeudi 6 juin. Il faut être coopté pour pique niquer avec eux et recevoir l’adresse à l’avance.
Nous cela fait 7 mois qu’on se bat pour la dignité qui est tombé à 0 au pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen. Comment peut-on célébrer entre bourgeois « le goût de la belle fête, de l’élégance, de la joie et de l’amitié » à Paris en plein climat de guerre sociale. C’est surement qu’ils ne nous ont pas vu assez. Le goût qui leur manque le plus c’est bien celui de la réalité. Il est grand temps de retourner sous leur fenêtre bien qu’ils soient désormais bunkerisés tous les week end.
Paris n’est pas la capitale de l’élégance, elle est la capitale du flashball, de la grenade Gli F4 qui vous arrache la main, des arrestations arbitraires et des procès d’une justice corrompue. (...) - Cinq radars sont partis en fumée cette nuit en Normandie
# ROUEN INTERDIT LE PORT DU GILET JAUNE
Samedi, pour l’acte 30 à Rouen et pendant l’Armada, la préfecture s’apprête à prendre un arrêté interdisant de porter ou de détenir un gilet jaune à l’intérieur des lieux de l’événement, sous peine d’amende : « C’est une mesure liée au contexte terroriste » insiste le sous préfet !
Comment en est-on arrivé à accepter et trouver normal que des autorités interdisent à des citoyens de porter ou de posséder un gilet jaune dans un espace public ?
Comment tant de journalistes et d’associations de défense des droits de l’homme peuvent rester impassibles face à cette dérive autoritaire ?
Il est désormais clair que le pouvoir considère des Gilets Jaunes comme des « ennemis d’état » et les combat avec tous les moyens possibles, y compris des moyens illégaux et illégitimes, le tout grâce aux fameuses exceptions liées à la lutte contre le terrorisme.
Cette dérive devrait inquiétée tous les citoyens, solidaires ou non du mouvement GJ. Car si aujourd’hui les GJ sont traités comme des terroristes, et donc des citoyens de seconde zone, demain, cela pourra être des syndicalistes, des journalistes ou quiconque tente de remettre en cause la politique actuelle.
Jour après jour, acte après acte, nous laissons passer ce type de dérapages de l’État. Et nous laissons la France s’enfoncer dans une pseudo démocratie libérale qui ne tolère aucune remise en cause.
Plus que jamais, la désobéissance civile est un devoir. Pas seulement pour faire avancer les revendications GJ. Mais aussi pour endiguer ce raz de marrée totalitaire.
# Mardi 3 juin : 🚨ROND POINT DES VACHES 🚨 Évacuation en cours de Notre-Dame des palettes !
Ce matin à 6h a commencé l’évacuation du village de palettes qui s’était construit à plus de 300 m du rond-point des vaches pour échapper à l’arrêté préfectoral. Le pouvoir a pris son temps mais apparemment il était capitale de faire le ménage avant l’Armada.
C’est donc encore une fois la violence qui a été utilisée pour détruire méticuleusement tout ce qu’on a réussi à construire pendant ce mouvement. C’est donc une quarantaine de flics de la Police Nationale, de la BAC, de la canine, accompagnés d’une dizaine d’engins de destruction qui sont arrivées et qui ont laissé très peu de temps aux occupants pour récupérer quelques affaires. Les tentes ont été percées à la fourche et le tout a été emporté par des pelleteuse avec des vêtements, des outils, de la nourriture. ( La chèvre est saine et sauve ! )
Sur place c’est le dégoût, la colère et la consternation. C’est Trapil l’exploitant des canalisations de gaz qui demande l’intervention et c’est la préfecture qui l’organise avec la complicité évidente de la mairie de Saint-Étienne-du-Rouvray et de son maire monsieur Moïse. Pour certains il s’agit d’une trahison et c’est son double jeu malhonnête qui lui est reproché. Contrairement à ce qu’affirme le document administratif qui dit que les efforts de sensibilisation ont été vain, les gilets jaunes sur place estime avoir fait des concessions. une cabane qui avait été construite au-dessus d’une canalisation avait été déplacé à la demande de la mairie.
C’est une expérience collective que le gouvernement attaque ce matin. Symbole de la résistance des gilets jaunes qui rayonnait bien au-delà de la région rouennaise, comme en témoignent les nombreuses visites de gilets jaunes venus de partout en France.
Sur place la trentaine de gilet jaune invectivent les policier et regarde avec tout le dédain possible le sbire de la mairie. C’est sous les huées que les camions de Viafrance Normandie qui ont effectué le sale travail ont quitté les lieux. D’autres machines continuent encore à s’affairer.
Et ça chante toujours on est là on est là. Ça fait déjà 6 mois.
Les gilet jaune du RPDV réfléchissent déjà à leur prochaine offensive.
LIVE ici
# A quand une organisation efficace pour notre lutte ? Nous sommes des milliers, nous avons la force du nombre ! (à propos de la destruction par la force des constructions au rond point des Vaches à Rouen)
On ne doit plus se laisser piétiner de la sorte, ni physiquement, ni médiatiquement, ni juridiquement, ni d’aucune façon !
Envoyez vos propositions à Montceau les Mines pour la prochaine @assembléedesassemblées3 et entamons le mois de juillet avec des solutions concrètes !!
Envoyez vos propositions à : programmeassemblee chez riseup.net
# *** BESOIN D’ESPACES ! ***
Zad, ronds-points, maisons du peuple, même combat.
Le propre de la démocratie représentative c’est de nous dire ce dont nous avons besoin. Soit en choisissant à notre place soit en nous faisant des propositions parmi un éventail de produits périmés qu’on appelle cycliquement des candidats. Les projets politiques s’affichent alors devant nous tels de la nourriture à prix discount chez Leader Price. Peut importe ce qu’on choisit, c’est mauvais et ça rend malade. Nous Gilets Jaunes avons dit merde à ça !
Si nous voulons une démocratie directe, sans chef et sans leader, c’est pour pouvoir déterminer quels sont nos besoins. Qui mieux que nous même sait cela ? Aujourd’hui comme depuis toujours nous avons besoin d’espace pour prendre part à l’organisation de là où on vit. Pas des espaces estampillés charité sociale, pas des espaces concédés tant qu’on respecte les règles venues d’en haut, pas des espaces aseptisés offerts par la grande bonté de l’Etat providence, pas de ces espaces où il faut une carte de membre pour rentrer, pas des espaces conçus pour le citoyen domestiqué qui végète en chacun. Mais des espaces autogérés dont nous même aurons fixé les règles collectivement. Des lieux dans lesquels nous pourrons commencer à organiser ce qu’on s’est dit depuis le début. De là, nous pourrons sans doute sauver l’idée de ce qu’est le sens commun et peut-être soutenir aussi d’autres espaces tout autant communs. Ceux qui subissent une démolition acharnée : hôpitaux, universités, écoles, transports publics, etc.
Analyses, idées
# GILETS JAUNES : DÉBUT D’UNE LUTTE PROLONGÉE ? - La suite de l’histoire reste à écrire -
L’automne dernier, des tracts appelant à « tout bloquer » circulent sur les ronds points, le long des routes, au bord des centres commerciaux. Le 17 novembre 2018, des centaines de milliers de Gilets Jaunes paralysent l’économie du pays. Ce mouvement naissant redonne vie aux ronds points, aux sorties de périphériques, aux parkings de supermarchés : les lieux les plus détestables que la société moderne a produit deviennent festifs, animés, et parfois même attirants.
Cela fait quasiment 7 mois. Des dizaines de manifestations d’une énergie incroyable. Des fêtes de Noël sur les ronds-points. L’Arc de Triomphe envahi et la plus belle avenue du monde couverte de barricades. Un transpalette dans un ministère et un boxeur de gendarmes devenu héros populaire. Des produits sortis de boutiques luxe partagés au cœur de Paris. L’économie au ralenti avant les fêtes. Des péages hors service. Et l’immense panique du pouvoir en décembre : des hélicoptère dans la cours de l’Élysée, prêts à exfiltrer le président. L’explosion des certitudes. Les formes classiques et encadrées des mouvements sociaux passés paraissent si loin.
Ces derniers mois, la militarisation de la police a franchi une série de paliers, pour atteindre un niveau de violence unique en Europe. Une répression à la hauteur de la peur qu’a ressenti le gouvernement. 12 000 arrestations. Des blindés dans les rues. Des centaines de peines de prison. Des centaines de mutilés pour l’exemple. Des blessés par milliers. Des grenades de guerre qui résonnent dans toutes les villes du pays.
Ce sont des dizaines de milliers de familles ou de bandes d’amis, en France, qui sont marquées dans leurs chairs par les violences d’Etat. Il n’existe pas un groupe de Gilet Jaunes qui ne compte pas de blessés, d’arrêtés, voire d’emprisonnés dans ses rangs. C’est toute une lutte marquée au fer rouge, qui n’oubliera jamais ce que le gouvernement lui a fait subir. Alors évidemment, arrivé au mois de juin 2019, le mouvement est affaibli, fatigué, écrasé.
« L’essoufflement » matraqué chaque weekend par les médias depuis 30 semaines est en train de se produire. Déjà, les chiens de garde aboient qu’il ne s’est rien passé.
Le mouvement des Gilets Jaunes est comme hébété, assommé, sans repère. Il y a des ruptures, des embrouilles, des déprimes, des désillusions. Un sentiment d’impuissance. Une recherche de nouvelles pistes.
Et si le mouvement des Gilets Jaunes n’étaient que le début d’une lutte prolongée ? Macron n’est qu’à mi-mandat. Il compte attaquer plus fort encore dans les semaines qui viennent : les retraites, la sécurité sociale, et d’autres acquis sociaux. Visiblement, il a déjà oublié la terreur qu’il a ressenti, avec ses amis, en décembre dernier. Il reste à ce président aux mains pleines de sang deux ans et demi à tenir. Macron compte y parvenir par une répression féroce, et un appareil médiatique digne d’un régime autoritaire.
Et maintenant ? Malgré les plaies, les séquelles, et la fin des grandes manifs, il faut faire vivre les innombrables communautés qui se sont créées depuis l’hiver : les rencontres improbables, les complicités nouvelles. Mais aussi investir partout où c’est possible des Maisons du Peuple, comme le font les Gilets Jaunes de Caen, de Marseille, et d’ailleurs. Se ressourcer et prendre le temps de réfléchir, mais aussi d’échanger, pour propager la révolte et faire vivre les paroles du mouvement. Par des banderoles, des affiches, des tracts, des tags, des revues, de l’humour …
Comment parlera-t-on des Gilets Jaunes dans les années qui viennent ? Comme d’une révolte populaire matée dans le sang ? Comme d’une agitation bordélique et éphémère ? Ou comme le début d’un vaste moment révolutionnaire ?
L’histoire n’est pas finie, la suite reste à écrire.
- Post de Nicolas Casaux : Une bonne (et courte) compilation de textes de Silvia Federici a récemment été publiée aux éditions La Fabrique. On y retrouve les principales thèses de Federici sur le féminisme, le marxisme et le capitalisme. Extrait (qui n’est pas représentatif du gros du travail de Federici, sur le féminisme, qui s’inscrit plutôt dans ses réflexions plus générales sur la société industrielle capitaliste) :
« Nous pouvons voir que « le système industriel soi-disant hyperproductif » que Marx admirait tant « est en réalité un parasite pour la Terre comme elle n’en a pas connu dans toute l’histoire de l’humanité » et que la vitesse à laquelle il la dévore actuellement projette une grande ombre sur l’avenir. En avance sur son temps, comme Salleh l’a noté, pour reconnaître l’interaction entre l’humanité et la nature, Marx a eu l’intuition de ce processus quand il observait que l’industrialisation de l’agriculture épuise le sol autant qu’elle épuise le travailleur. Mais il pensait visiblement que cette tendance pouvait être inversée et qu’une fois aux mains des travailleurs, les moyens de production pourraient être remis au service d’objectifs positifs, qu’ils pourraient être employés à étendre la richesse sociale et naturelle au lieu de l’épuiser, et que la fin du capitalisme était si imminente que le tort infligé à la Terre par le processus d’industrialisation à but lucratif en serait limité. Sur tout cela, il se trompait complètement. (...) - Contre les grands projets, depuis Paris - Désobéissance écolo Paris - « En bloquant les engins et en occupant les chantiers, nous récréerons du lien social, de la chaleur humaine et de la convivialité. » (...) Combien de milliers voire millions d’hectares de forêts artificielles auraient dû être plantées si l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, avec ses allers-retours incessants d’hommes d’affaires, avait vu le jour ? Combien pour compenser la piste de ski intérieure du projet Europacity, les allers-retours des voitures des clients et des travailleurs ? Dans ces conditions, aucune "compensation" ne peut être envisagée car nous sommes déjà allés trop loin.
Tant que des projets de construction aussi absurdes continueront d’exister, les efforts des petits-bourgeois pour réduire leurs déchets alimentaires seront annihilés par les quelques centaines de millions de tonnes de déchets du BTP produits chaque année. Leurs efforts pour privilégier le vélo face à la voiture seront anéantis par le ballet incessant des camions et des engins de constructions. Leurs efforts pour prioriser une alimentation produite localement seront rendus impossibles par la destruction des dernières terres agricoles proches des villes. Leurs efforts pour réduire leur consommation d’eau en prenant des douches courtes seront ruinés par la création de barrages irriguant les productions agricoles en monoculture. Les rares endroits des quartiers gentrifiés où il reste un peu de vie seront détruits pour laisser place à un nouvel espace de co-working, un nouveau gratte-ciel ou une déchetterie - quand ça n’est pas dissimulé sous le nom de "logements sociaux". (...) - Lettre à mes ami.e.s Gilets Jaunes - Grâce à votre action, la question démocratique s’est invitée avec fracas sur la place publique, avec votre proposition de « referendum d’initiative citoyenne », le RIC. Vous avez refusé l’invisibilité dans laquelle vous cantonnait la société, pour vous mettre à parler et retrouver la dignité qui vous était refusée. Macron parlait des « gens qui ne sont rien ».
- Sur les escrocs du climat - Les escrocs du climat offrent des visages versatiles. Les climato-sceptiques n’ont certes pas disparu mais ils se font plus discrets, au moins en France. Ces tristes sires méritent assurément notre dédain, mais au moins, ils affichaient la couleur. Nous savions clairement à quoi nous en tenir. Avec les imposteurs du climat, les frontières se brouillent, les ennemis avancent masqués.
A mesure que progresse la perspective d’une dislocation des équilibres vitaux et sociaux, l’heure est à la conversion. Tout le petit monde de la politique franchouillarde est subitement devenu « écologiste », je mets ce mot entre guillemet, bien sûr. Pas un programme qui n’ait son boniment sur la planète, la transition énergétique, etc. Qu’importe que ce baratin soit une coquille vidée de toute substance par son insignifiance ou son télescopage avec des mesures productivistes et technophiles. Ce qui compte, c’est d’avoir l’air (...) - Qu’est-ce que le municipalisme libertaire ?, par un gilet jaune de Commercy
- Entretien avec Vilma, activiste maya du Guatemala, en visite aux Lentillères - Au cours d’une promenade printanière dans les jardins occupés du Quartier libre des Lentillères, après avoir fait une visite explicative de l’histoire de ce territoire en lutte, nous nous sommes entretenues avec Vilma, activiste guatémaltèque qui a partagé avec nous son expérience de résistance communautaire indigène.
Ecocide, destructions écologiques et climatiques catastrophiques provoquées par le capitalisme, le productivisme et les civilisations industrielles
- La France amorce une bombe climatique au large du Mozambique - Entre 2005 et 2013, près de 5000 milliards de m3 de gaz ont été découverts au large du Mozambique dans le bassin du Rovuma au Nord du pays. [1] Les différents projets d’infrastructures destinés à permettre l’exploitation et l’exportation de ces nouvelles réserves d’énergies fossiles sont aujourd’hui en passe d’atteindre leurs décisions finales d’investissement. Les multinationales françaises, soutenues par l’Etat, sont fortement impliquées dans ces différents projets. - Découvrez le rapport des Amis de la Terre
- ⚠ ALERTE ⚠ LA CHINE PILLE NOS FORÊTS ! - Du bois français chargé par une main d’œuvre étrangère, dans des conteneurs chinois transportés par des camions belges ! Les entreprises françaises ferment les unes après les autres, le chomage, une crise sociale et climatique sans précédant ! Et une grande majorité du peuple garde la tête dans le sable ! Triste époque.......... 😢
- Des députés veulent interdire l’avion quand le train va aussi vite - François Ruffin, avec le soutien des députées Delphine Batho et Mathilde Panot, a présenté hier, lundi 3 juin, une proposition de loi visant à interdire certains vols intérieurs. Le but est de peser sur les débats autour du projet de loi mobilité, et de remettre la question de l’aérien dans un texte qui voulait l’ignorer.
- Les températures dépassent les 50°C dans le nord de l’Inde
- L’urgence écologique et l’effondrement en cours - Après un premier article décrivant la catastrophe climatique qui vient, il convient de rappeler que malgré sa terrible ampleur, celle-ci ne saurait être la seule et unique motivation du mouvement écologiste actuel, car sauver le climat ne veut pas dire sauver le vivant… À quoi bon éviter la montée des mers si c’est pour qu’elles ne contiennent plus de poissons ? A quoi bon éviter la désertification si c’est pour regarder passivement le bétonnage des derniers oasis ? A quoi bon éviter le réchauffement si c’est pour laisser des quantités astronomiques de déchets toxiques aux générations futures ?
- Les côtes européennes asphyxiées par les navires de croisière - Les géants des mers de Carnival Corporation, le leader mondial, émettent dix fois plus d’oxyde de soufre que les 260 millions de voitures européennes, révèle une étude inédite.
- Le contournement routier de Maubeuge, un « délire d’un autre temps » - À Maubeuge, dans le Nord, un projet de contournement routier pourrait détruire des dizaines d’habitations et réduire à néant la biodiversité du dernier poumon vert de la ville, explique l’auteur de cette tribune. Qui en appelle à la fédération des résistances contre ces projets routiers écocides, symboles des enjeux de notre époque.
- À LA TÉLÉ - Scandales environnementaux au Paraguay et en Indonésie - « Vert de rage » de Martin Boudot, est une série documentaire sur de grands scandales environnementaux : les cultures contaminées par les pesticides au Paraguay et les rivières indonésiennes polluées par l’industrie textile. Mercredi 5 juin à partir de 20h50.
- Inondations dans le Midwest, guerre commerciale et pandémie de grippe porcine : la grande tempête agricole et alimentaire est arrivée !
- La production de soja menace les dernières forêts d’Amazonie - Le Jeune Engagé nous donne de tristes nouvelles du "Poumon de la Terre"
Répression policière et terrorisme d’Etat
# VIDEO : HUMILIER LES FAIBLES, PROTEGER LES PUISSANTS : LES HEROS DE LA REPUBLIQUE - Dans une vidéo prise à Toulouse le 25 mai, on voit un policier jaillir d’un commissariat, matraque à la main, pour aller cogner gratuitement un homme en béquille.
Cette scène choquante est loin d’être isolée. Ces derniers mois, on ne compte plus le nombre de personnes non valides, en canne, retraitées ou en fauteuil qui ont été frappées, humiliées, blessées ou arrêtées par cette police républicaine « exemplaire ». Cette police félicitée quasiment tous les jours par Castaner pour son « sang froid » et son « professionalisme ».
Les héros du gouvernement Macron piétinent des vieilles dames et gazent des handicapés en fauteuil. A ce stade, il ne s’agit plus uniquement « d’obéissance aux ordres », mais de sadisme, de violence gratuite sur les plus faibles.
N’oubliez jamais ces images.
- Manifestations et port du gilet jaune interdits sur les quais de Rouen pendant l’Armada
- Marseille : un policier tire au LBD dans la tête d’un mineur de 14 ans - Un mineur de 14 ans blessé par un tir de LBD derrière la tête. Le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour violences volontaires aggravées. Elle vient s’ajouter à celle déjà ouverte pour des violences policières commises le même jour sur Maria, jeune fille de 19 ans dont le crâne a été fracassé et le cerveau endommagé.
- La police tue, la justice traîne - Zineb Redouane, notre d(r)ame - Touchée par une grenade lacrymogène le 1er décembre, Zineb Redouane s’est éteinte le lendemain à l’hôpital. Sa fille Milfet se bat pour que justice soit faite et que cesse l’indécent déni politique autour des causes de sa mort.
- Gilets jaunes : une répression sans précédent ?
Le cap des 10 000 interpellations a été dépassé : historiquement, aucun mouvement social en France n’a été aussi durement réprimé sur la durée. Avec quasi autant de garde à vue, il n’y a pas de précédents. Seul le nombre d’incarcérations, plus de 400 pour les gilets jaunes, a été dépassé en 2005 lors des émeutes de banlieue suite à la mort de Zyed et Bouna. Il y a eu a minima 763 incarcérations dont une centaine de mineurs. Dans l’intensité, plus de 4000 interpellations et gardes à vue en 1 mois, c’est aussi en 2005 que la répression a été la plus forte.
Magouilles, violences et mensonges du régime et de son monde
- EPR de Flamanville : « Le chantier n’a plus de sens, il faut arrêter les frais »
- A France Télécom, « il y a eu un harcèlement de masse, industriel, planifié, organisé » - Jusqu’au 12 juillet, se tient à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Pour rendre compte de ce procès exceptionnel, Basta ! et « la petite boîte à outils » de l’Union syndicale Solidaires vous proposent un suivi régulier des audiences par des chercheurs, écrivains, syndicalistes et dessinateurs. Emmanuel Dockès, professeur de droit à l’université Paris Ouest Nanterre, a assisté au quinzième jour d’audience.
- En France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient plus de 4 fois plus de taxe carbone en % de leurs revenus !
- EELV, le nouveau piège tendu par les anti-écologistes - Le 26 mai dernier, Europe Écologie Les Verts (EELV) créait la surprise, se glissant sur le podium des élections européennes. Mais leur projet plus qu’insuffisant contente plus l’ordre établi que les véritables défenseurs du vivant.
Dans ce contexte-là, ce qui est malsain et dangereux ça n’est pas d’être radical, c’est bien au contraire d’être modéré et de prôner les petits pas. Dans ce contexte-là, un projet écologique doit ambitionner de révolutionner nos modèles industriel, économique, agricole, de transports, et in finée notre mode de vie tout entier… c’est là la moindre des choses. Tout projet prétendument écologique d’ambition inférieure sera vain face aux tragédies vers lesquelles nous courons. - Il vole du riz et des pâtes parce qu’il “avait faim” : 2 mois de prison ferme
- Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers - Sous prétexte de sauver la SNCF, endettée de près de 50 milliards d’euros, le gouvernement Philippe prépare une profonde réforme du secteur ferroviaire, ouvrant la porte à sa privatisation de fait. Présentée comme la conséquence de performances insuffisantes de l’entreprise, cette dette résulte pourtant très largement de choix politiques et organisationnels antérieurs. Loin des fantasmes sur le statut des cheminots, Basta ! retrace l’histoire de cet endettement, qui constitue aussi une rente annuelle de plus d’un milliard d’euros pour les marchés financiers. Pour en venir à bout, d’autres solutions sont possibles.
- Baisse des effectifs, hausse des tarifs, qualité de service moyenne : les réalités de la privatisation du rail - La promesse est toujours la même. En brisant les monopoles publics au profit d’un marché concurrentiel, la dérégulation permettrait de faire chuter les prix et d’améliorer la qualité pour les usagers, devenus des « clients ». L’argument est de nouveau ressorti par le gouvernement dans le cadre de la réforme ferroviaire, dont l’examen au Sénat a commencé le 23 mai. Et si on jugeait sur pièces ? Basta ! fait le bilan de deux décennies françaises d’ouverture à la concurrence, en visualisant ses effets sur les tarifs, sur l’emploi, ou encore sur les investissements. Deuxième volet : le transport ferroviaire.
- Dans les Pyrénées, l’accès à la montagne pourrait devenir payant
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La machine à expulser coûte 500 millions d’euros par an - En France, on est très forts pour s’indigner de la politique xénophobe menée par Donald Trump ou le gouvernement d’extrême droite italien. Ou pour condamner des actes des présidents à l’autre bout du continent. Mais la réalité, c’est que la France applique la politique la plus violente d’Europe contre les exilés. Un véritable racisme d’État, institutionnalisé, qui, en plus de briser des milliers de vies, coûte une fortune. (...) - Etats-Unis, Brésil, Europe, Inde… Les droites extrêmes, misogynes, xénophobes et anti-écologie se portent bien - Elles prospèrent aux États-Unis où elles influent sur le plus haut niveau de l’État. Elles créent la surprise en prenant le pouvoir au Brésil. Elles gouvernent plusieurs pays européens. Elles dirigent d’une main de fer les Philippines. Elles séduisent toujours autant les hindous indiens. Les droites extrêmes, dans leurs nuances nationalistes, xénophobes voire racistes, misogynes, anti-sociales ou anti-écologie, se portent bien, très bien. Que font les extrêmes droite quand elles prennent le pouvoir ? Qui les soutient ? Les extrêmes droites, mieux les connaître pour mieux les combattre est un dossier réalisé par Basta ! en partenariat avec le réseau Ritimo, qui regroupe des associations de solidarité internationale.
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- Un million de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté alors qu’ils travaillent
- L’ambigu Monsieur Jadot - FRUSTRATION - Afin de mieux cerner le personnage libéralo-compatible qu’est Jannick Jadot, incarnation quasi parfaite qu’il proclame lui-même du « ni de droite, ni de gauche » pompé aux allemands et à Macron, rien de mieux que plusieurs citations contradictoires mais toutefois suffisamment pertinentes pour s’en faire une idée.
- « Ce n’est pas bien ». Buzyn fait la morale aux urgentistes en grève - Après 3 mois de grève infructueuse, les grévistes de l’Hôpital Lariboisière, à Paris, ont eu recours lundi à l’arrêt maladie pour protester contre la situation dramatique aux urgences. Sur France Inter, Agnès Buzyn n’a pas hésité à dénoncer le mouvement, accusant les grévistes de créer une « surcharge de travail pour les autres ».