Gaza : Israël toujours à la pointe de la barbarie : Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens

Le génocidaire Netanyahou étend sa sale guerre au Liban

jeudi 19 septembre 2024

Alors que l’expression manipulatoire "Guerre Israël/Hamas" continue d’être employée non stop par tous les médias dominants, l’Etat israélien continue à massacrer tout azimut, y compris ses otages, y compris en Cisjordanie, y compris au Liban avec des actes immondes que les Etats qualifieraient immédiatement de terroristes s’ils étaient commis par des gauchistes ou des palestiniens.

En France, les classes dominantes, politiques et médiatiques, ont tellement dérivé vers l’extrême droite, qu’un affreux politicien de droite tel que Dominique De Villepin, qui n’a pas changé de ligne politique depuis l’époque Chirac, apparaît à présent comme un islamo-gauchiste !

Génocide à Gaza : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens »

- Génocide à Gaza : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » - Existe-t-il une limite aux horreurs qu’Israël inflige aux Palestiniens ? Dans la nuit du 9 au 10 août, plus de 90 personnes ont encore été tuées [plus de 100 au dernier recencement], beaucoup alors qu’elles étaient en train de prier, lors d’un triple bombardement qui a visé une école coranique de la ville de Gaza où s’entassaient des centaines de Gazaouis déplacés par les bombardements.
(...)
Pour justifier cette nouvelle tuerie, l’armée israélienne dit avoir visé deux hauts dirigeants du Hamas et d’autres « terroristes qui se cachaient parmi des civils ». On connait la chanson. Lorsque l’occupant sioniste bombarde une école ou un hôpital c’est pour tuer « des terroristes » en sachant que pour lui tout Palestinien est un terroriste en puissance. En fait, Netanyahou et ses amis reprennent à leur compte la célèbre formule du légat du pape, Arnaud Amaury, qui lors du siège de Béziers en 1209 répondait à ceux qui s’inquiétaient d’un massacre qui toucherait toute la population civile : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. »

Israël nous ramène au Moyen Age, mais avec la technologie moderne : pour tuer une personne, on massacre tout ce qu’il y a autour : c’est la croisade des Albigeois XXL, une indéniable volonté génocidaire.

UNE VRAIE ENQUÊTE SUR LEOCTOBRE ET SES SUITES

– 16 minutes d’explications à voir absolument –

Le média indépendant britannique Double Down News a démoli en une seule interview tous les médias occidentaux. Le journaliste Richard Sanders, qui a réalisé une enquête complète sur le 7 octobre et ses conséquences, y révèle ou rappelle des points cruciaux :

- Le renseignement israélien était informé de l’imminence d’une attaque palestinienne avant le 7 octobre, mais le gouvernement a décidé de ne pas rehausser le niveau de sécurité, et même de laisser se produire une grande fête musicale aux portes de Gaza.
- De nombreux israéliens ont été tués par les forces israéliennes elles mêmes, qui ont activé la doctrine Hannibal, qui consiste à tuer tout le monde plutôt qu’à laisser capturer des otages. 70 voitures retournant vers Gaza avec des otages ont été bombardées, ainsi que plusieurs maisons dans les kibboutz. Combien d’israéliens ont été tués par Tsahal ? Seul le gouvernement de Netanyahou le sait.
- Les bébés décapités, les mères éventrées, les « viols systématiques » et autres récits horrifiants ont tous été inventés pour servir la propagande de guerre israélienne.
- C’est une officine d’extrême droite juive orthodoxe, Zaka, qui a été chargée de collecter des éléments sur les scènes de combat et qui a inventé tous les mensonges. Cette officine, qui a récolté énormément d’argent suite au 7 octobre, est mise en cause pour des détournements de fonds, et son fondateur est un pédocriminel.

Non seulement les pays occidentaux arment et valident un génocide colonial commis contre le peuple de Gaza, mais en plus nos médias ont sciemment mené l’une des plus grandes campagnes d’intoxication du 21e siècle pour façonner l’opinion. Nous avons vécu 11 mois de terrorisme médiatique, qui marqueront durablement l’histoire.
16 minutes d’explications posées, à voir et faire voir absolument. Sous-titres par Caisses de Grève.

- vidéo : https://fb.watch/uvW8VuBPk9/

Gaza : Israël toujours à la pointe de la barbarie : Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens

« Guerre Israël/Hamas » : une expression pour manipuler les esprits

Les mensonges les plus gros sont parfois ceux qu’on ne remarque même pas tant ils sont sous notre nez.

L’expression « guerre Israël-Hamas » est un cas d’école de propagande de guerre. Une énorme fake news destinée à justifier les pires massacres. Pourtant, elle est utilisée des centaines de fois par jour depuis 11 mois mois dans la presse, à la radio, sur les plateaux de télévision, comme une évidence factuelle.

C’est un élément de langage de l’armée israélienne, qui est repris sans recul par tous les médias : la guerre opposerait « Israël », un pays, un peuple, un État, au « Hamas », une faction armée, un « groupe terroriste ». Cette expression transforme totalement la situation, elle renverse le rapport de force. Ce serait juste une opération militaire contre un groupe présenté comme criminel et isolé. C’est comme si on avait renommé la guerre d’Algérie en « guerre France-FLN » ou la guerre du Vietnam « USA-Vietcong ».

C’est la population qui est visée

La revue scientifique The Lancet estimait en juillet dernier le nombre de palestiniens tués à Gaza à 186.000, en plus de centaines de milliers de blessés. La zone est tellement dévastée et les infrastructures de soins et administratives sont tant détruites qu’un décompte exacte ne sera sans doute pas possible avant des années.

Une grande partie des corps est encore sous les décombres, dévoré par les chiens, cachés dans les charniers par l’armée israélienne. Et plus de 60% de la surface de Gaza est rasée. Quand on massacre quasiment 10% d’une population en moins d’un an – il y avait 2,5 millions d’habitants à Gaza avant le 7 octobre – et qu’on détruit tous les bâtiments, ce n’est pas une guerre « contre le Hamas » mais contre un territoire et ses habitants.

C’est factuellement faux

Car la Cisjordanie est aussi attaquée par Israël. L’armée israélienne y lance des offensives quotidiennes et même des bombardements. Plus de 600 personnes y ont été tuées depuis deux mois et des milliers d’hectares de terre colonisées. Pourtant, la Cisjordanie n’est pas contrôlée par le Hamas et n’a rien à voir avec l’attaque du 7 octobre. L’extrême droite israélienne a décidé d’annexer le plus de territoires palestiniens possibles et de liquider le plus de civils au passage.

Le Hamas n’est pas seul

Aucun média ne le rappelle, mais le 7 octobre, l’attaque a été menée non pas par le Hamas mais par 10 groupes palestiniens, identifiés par la BBC, dont le Jihad islamique palestinien (islamiste) ou le FPLP (communiste). Il faudrait expliquer les raisons d’une telle coalition, et dire que cette attaque qui a mis d’accord de nombreux groupes armés n’aurait pas eu lieu sans un contexte insoutenable pour les palestiniens. Mais cela compliquerait le scénario simpliste et binaire d’une guerre de la grand démocratie israélienne « contre les terroristes du Hamas ».

Crimes contre l’humanité

Quand l’armée israélienne détruit méthodiquement tous les établissements de santé, tue plus de 160 journalistes et plus de 200 humanitaires et le plus grand nombre d’enfants de toutes les guerres depuis des décennies : ce n’est pas une guerre entre « Israël et le Hamas ». C’est ce qui fonde l’humanité du peuple palestinien qui est visé.

Discours génocidaires

Le gouvernement israélien parle depuis des années des palestiniens comme des « animaux humains », comme le « peuple des ténèbres », utilise des références messianiques pour justifier leur extermination. Même dans les discours de ces dirigeants, cela n’a jamais été une guerre « contre le Hamas » mais bien contre tout le peuple palestinien.

Quand, pour un ennemi présumé tué, on assassine 20 civils, ce n’est pas une « guerre entre Israël et le Hamas », c’est une opération délibérée de massacre d’un peuple. Il s’agit d’un nettoyage ethnique.

Asymétrie absolue

Enfin, quand on déploie des moyens infiniment plus puissants que son ennemi : des avions de guerre, des drones, des chars, des tirs guidés par intelligence artificielle, face à une guérilla dotée d’armes rudimentaires au sein d’une zone assiégée, le tout appuyé par les plus grandes puissances militaires du monde, peut-on seulement parler de guerre ? Une guerre oppose deux forces armées de puissances comparables. Ici, c’est un conflit totalement asymétrique. Bien plus inégal encore que les grandes guerres coloniales du siècle passé comme le Vietnam ou l’Algérie. C’est comme parler d’une guerre entre un prédateur et sa proie.

Comment qualifier ce qu’il se passe ? Génocide ? Éradication de Gaza ? Agression raciste de tout un peuple par l’extrême droite israélienne ? La justice internationale tranchera. En tout cas, certainement pas « guerre Israël-Hamas », si les mots ont encore un sens. Quiconque prétend encore faire du journalisme doit cesser d’employer cette expression.

- à retrouver sur https://contre-attaque.net/2024/09/16/guerre-israel-hamas-une-expression-pour-manipuler-les-esprits/ (avec les liens complémentaires)

Melbourne : révolte contre un salon de l’armement

À Melbourne, deuxième plus grande ville d’Australie, un salon international de l’armement avait lieu le mercredi 11 septembre. Baptisé « Land forces 2024 », il accueillait un millier d’entreprises venues d’une trentaine de pays, pour promouvoir les dernières inventions en matière de massacres et de désolation, en montrant notamment de nouveaux chars, véhicules blindés et des fusils semi-automatiques. Parmi les exposants invités figuraient des firmes israéliennes.

Contre ce salon scandaleux, pour protester contre la guerre et dénoncer le génocide a Gaza, 25 000 personnes ont défilé mercredi matin à Melbourne.

La police australienne, peu habituée à de telles manifestations, a été déployée en masse. Les autorités de l’État du Victoria ont fait savoir qu’il s’agissait de la plus importante mobilisation sécuritaire depuis deux décennies. Des affrontements ont éclaté autour du salon, des barricades enflammées, et la police a tiré des grenades explosives, lacrymogènes, et tiré des balles en caoutchouc du même calibre que les LBD de la police française.

Cela n’a pas empêché la perturbation du salon, et certains visiteurs du salon ont été repeints en rouge par les manifestants. Plus de 20 policiers auraient été blessés, et 39 manifestants arrêtés.

En juin, le plus grand salon mondial de l’armement avait lieu à Paris. Baptisé Eurosatory, c’est le plus important rendez-vous des marchands d’obus et des buveurs de sang de la planète : 1800 exposants, 90 pays, 98.000 visiteurs et professionnels… et 74 entreprises israéliennes qui ont pu présenter leurs produits. Et même si des initiatives contre ce salon ont été organisées, rien de comparable avec la révolte de Melbourne.

En France, la gauche semble avoir totalement abandonné l’antimilitarisme et l’anti-impérialisme, qui n’ont pourtant jamais été aussi nécessaire. À l’image de la résistance australienne et du mouvement internationaliste qui monte partout sur la planète, un front déterminé et large contre la guerre est à (re)construire en France.

- vidéo : https://contre-attaque.net/2024/09/12/melbourne-revolte-contre-un-salon-de-larmement/

(posts de Contre Attaque)

DIVERS

  • Comment on fabrique le consentement au génocide à Gaza - Chercheur en anthropologie, professeur au Collège de France et à l’université de Princeton, Didier Fassin vient de publier aux éditions La Découverte un livre salutaire et courageux sur le consentement – et dans bien des cas le soutien actif – des élites occidentales à la guerre génocidaire que mène l’État d’Israël contre les Palestinien-nes de Gaza et au nettoyage ethnique qui s’opère dans le même temps en Cisjordanie. Nous vous en proposons un extrait ici.
  • Le nettoyage ethnique de la Palestine, 1948 : moment fondateur de l’Etat colonial d’Israël - Un épisode de l’émission Sortir du capitalisme autour de l’expulsion forcée de 750 000 Palestiniens et Palestiniennes en 1948, la « Nakba », moment fondateur de l’Etat colonial d’Israël, à partir de L’épuration ethnique de la Palestine (La Fabrique, 2024) de l’historien israélien Ilan Pappe.
  • Suite à un discours en soutien au peuple palestinien, un professeur de la Toulouse School of Economics est suspendu
  • Israël assassin ! Latécoère complice ! - Le génocide à Gaza se poursuit depuis près d’un an avec le soutien de l’industrie aéronautique qui participe directement à fournir de matériels l’armée d’occupation israélienne. Pour dénoncer cette situation, des activistes ont déployé une banderole "Stop Arming Israel" et distribué des centaines de tracts devant le siège de Latécoère à Toulouse ce mardi 10 septembre. Nous rediffusons ci-dessous le tract distribué à cette occasion
  • Netanyahou bloque tout accord - Pour justifier leur soutien inconditionnel à Israël et leurs critiques adressées à la gauche, les dirigeants occidentaux n’ont de cesse d’évoquer les otages israélien-nes – dissimulant au passage la question des milliers de Palestinien-nes enfermé-es dans les prisons israéliennes depuis tant d’années et dans des conditions terrifiantes, sans droits ni procès. Mais qui est responsable de l’échec d’un retour des otages israéliens sains et saufs, par le refus de tout accord incluant un cessez-le-feu durable et un retrait des trouples israéliennes de Gaza ? Nul autre que le chef de l’État israélien : Benjamin Netanyahou.
  • La pire offensive israélienne depuis vingt ans détruit villages et champs en Cisjordanie - Depuis deux semaines, les forces israéliennes ont lancé une opération militaire d’envergure en Cisjordanie. Les champs et les villages sont aussi touchés. « C’est vraiment dur pour nous », se désolent des agriculteurs.
  • Il est temps de parler de racisme anti-palestinien en France - Alors que le racisme de manière générale et l’islamophobie en particulier sont des phénomènes souvent sous-estimés en France, ils font néanmoins depuis quelques années l’objet d’études, de débats et de mobilisations sociales. Le racisme anti-palestinien quant à lui, demeure un phénomène et un concept quasi-inconnus alors qu’ils permettraient de mieux comprendre les positions de l’État français, de nombre de médias et de personnalités, face au génocide en Palestine.
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BOYCOTT CARREFOUR : LEANT FRANÇAIS DE LA DISTRIBUTION RETIRE SES PRODUITS DES COLONIES ISRAÉLIENNES

Dans un communiqué de presse commun paru le 3 septembre 2024, plusieurs associations et syndicats faisant partie de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine annonçaient : « Le groupe Carrefour a retiré des magasins de son franchisé Yenot Bitan situés dans les colonies israéliennes les produits de sa marque, selon des constatations réalisées sur place ces derniers mois ».

Yeinot Bitan, est une chaîne de supermarchés familiale israélienne, qui a passé un accord avec Carrefour en 2022 pour utiliser sa marque dans ses établissements. 150 magasins Yenot Bitan, dont plusieurs situés dans des colonies, ont ainsi pu se développer en ayant accès aux produits de marque Carrefour. Ce n’est désormais plus le cas.
En effet, depuis le 7 octobre 2023, le géant français de la distribution subit une campagne de boycott intense pour son implication dans la colonisation de la Palestine. Ces derniers mois, des actions ont ciblé plusieurs enseignes Carrefour sur tout le territoire. Blocages, jets de peinture rouge sur les façades des magasins et auto-réductions ont visé les franchisés du groupe, notamment à Nantes, Paris ou Lyon...
Des organisations et collectifs qui soutiennent la libération de la Palestine ont rappelé les liens étroits qui unissent le groupe Carrefour à certaines entreprises israéliennes de la distribution qui officient dans les territoires occupées palestiniens. Ces groupes privés participent de fait à l’installation des colonies en Palestine.

Si les organisations jugent que le retrait des produits de la marque est une avancée positive, elle demeure surtout une « mesure cosmétique ». Pour la plateforme de soutien à la Palestine, il s’agit plutôt, pour le groupe Carrefour, de dissimuler sa complicité active dans la colonisation. Elles expliquent que « les contrats de franchise avec les sociétés israéliennes franchisées Electra Consumer Products et Yenot Bitan demeurent effectifs ». L’entreprise de grande distribution continue de signer des accords de franchises ou des partenariats avec des sociétés israéliennes directement et profondément impliquées dans la spoliation des territoires palestiniens.

Ceci n’est qu’une victoire d’étape pour le mouvement de boycott et les soutiens de la cause palestinienne. Le retrait en catimini des produits de la marque Carrefour dans les colonies israéliennes démontre une certaine fébrilité des dirigeants du groupe. La campagne de visibilisation des liens entre le géant de la distribution et ses partenariats avec des entreprises coloniales portent ses fruits. Il y a quelques semaines, c’est la compagnie d’assurance AXA qui annonçait la fin de ses financements en Israël. Et les firmes Mc Donalds, Starbucks et SFR, cibles de campagnes de dénonciation pour leur soutien à Israël, ont perdu des milliards de dollars. Le boycott fonctionne !

Il faut donc maintenir la pression et continuer à mener des campagnes de grande ampleur contre Carrefour. La prochaine étape est l’arrêt immédiat de ses partenariats avec l’État colonial. Pour désarmer le génocide et la colonisation en Palestine, il faut stopper ceux qui la supportent matériellement.

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UNETE À TARTINER PLUS DANGEREUSE QUE DES BOMBES ISRAÉLIENNES ?

- Boycott : les priorités règlementaires de l’occident

C’était le buzz de l’été sur les réseaux sociaux comme Tiktok : une pâte à tartiner fabriquée en Algérie, et réputée meilleure que le Nutella. Après quelques vidéos d’influenceurs, cette friandise s’est vendue en masse en France, et approchait la rupture de stock.
Avec une rapidité déconcertante, les autorités françaises ont interdit sa vente dans notre pays. Selon le média TSA Algérie, « des containers pleins de pots de la célèbre pâte algérienne ont été bloqués au port de Marseille ». Pour justifier cette interdiction : « l’article 20, troisième alinéa, du règlement n°2202/2292 de l’Union européenne ». Une réglementation sur l’alimentation.
Alors certes, il s’agit d’un produit transformé et ultra-sucré, mais on aurait apprécié une telle rapidité pour stopper les ventes d’armes et autres échanges commerciaux vers Israël.

En effet, l’Union européenne a signé avec Israël un « accord d’association », entré en vigueur en 2000. Il facilite le libre-échange pour les produits industriels et agricoles avec l’État colonial, et a permis à l’Union Européenne de devenir le premier partenaire commercial d’Israël, lui fournissant 31% de ses importations. La France fait même partie de ses principaux clients et fournisseurs. De plus, des Etats comme l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne fournissent des armes à Israël, actuellement utilisées pour commettre un génocide qui tue des dizaines de milliers d’enfants.
La gauche européenne a appelé a suspendre cet « accord d’association ». En mai, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont organisé une réunion pour évoquer cette question. Sans prendre aucune décision ni aucune sanction.
Pourtant, on l’a vu avec la Russie et même la pâte à tartiner, quand nos autorités veulent bloquer des produits, elles peuvent le faire quasiment instantanément.

Morale de l’histoire : l’Union Européenne et la France se méfient plus d’une friandise algérienne à la mode sur Tiktok qu’à la vente d’armes de guerre vers un État fasciste qui commet l’un des plus grand massacres de ce début de siècle.

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Dominique De Villepin est-il devenu « islamo-gauchiste » ?

Dominique de Villepin est la cible des médias de droite. Depuis plusieurs mois, il appelle à un cessez-le-feu à Gaza. Le week-end dernier, il s’est rendu à la Fête de l’Huma, et a expliqué de façon tempérée son étonnement concernant les choix anti-démocratiques de Macron. Puis, invité sur France Inter, il a répété sa stupéfaction face à l’absence de condamnation par la France des crimes commis par Israël.

Rien de bien radical, juste des positions de bon sens. Mais il n’en fallait pas plus pour déclencher la fureur des chiens de garde. Le 16 septembre sur Europe 1, l’éditorialiste Yvan Rioufol s’excite : « Les masques tombent, Villepin se mélenchonise, Mélenchon est dans le corps de Villepin ! Il parle comme Mélenchon. Vis à vis de Gaza, il y a un tropisme pro-arabe qui le rend inaudible dans ses analyses ! »

Villepin bientôt traité d’islamo-terroriste d’ultra-gauche. Le chroniqueur poursuit, comme halluciné : « D’ailleurs, Chirac n’avait rien de droite ! » Ces gens vivent dans une réalité parallèle. On notera qu’un des arguments de l’extrême droite pour se dédiaboliser en 2022 était d’affirmer que son programme était comparable à celui du RPR de Chirac. Maintenant, Chirac est quasiment traité de gauchiste. Pour la cohérence, on repassera.

L’hebdomadaire Le Point participe à la salve : « Une agence de presse proche du Hamas plébiscite Dominique de Villepin ». Un titre malhonnête bourré de sous-entendus. Le média réactionnaire Causeur écrit : « Dominique de Villepin, l’homme de droite préféré de l’extrême gauche ». Et le JDD déplore que l’ancien Premier Ministre soit devenu « le chouchou de la gauche ».

Rappelons une évidence : De Villepin est un politicien de droite au service de la bourgeoisie et l’a toujours été. Le Contrat Première Embauche qui organisait la précarité des jeunes, et qui a été combattu dans la rue en 2006, c’était lui. L’état d’urgence lors de la révolte des banlieues en 2005, c’était lui. Les privatisations d’entreprises publiques, également. La politique impérialiste de la France en Afrique, c’était toujours De Villepin.

En fait, Dominique De Villepin n’est pas devenu plus « à gauche » comme par magie. Il n’a simplement pas bougé idéologiquement, dans un pays où le discours médiatique et l’échiquier politique se sont brutalement extrême-droitisés. Ne pas tenir de propos racistes, émettre une réserve sur Netanyahou ou s’interroger sur l’alliance d’un président avec le RN est désormais considéré comme suspect. Il y a encore quelques années, c’était la position « normale » et « républicaine », y compris à droite.

Puisque tout est fait pour fabriquer l’oubli, il faut rappeler qu’en 2002, Chirac a tout simplement refuser de débattre avec Jean-Marie Le Pen, pour ne pas offrir de tribune à un héritier du pétainisme. Sous son mandat, malgré tous les reproches qu’on pouvait lui faire, la France ne s’est pas engagée dans la guerre en Irak déclenchée par les USA. C’est d’ailleurs De Villepin qui avait fait un célèbre discours en 2003 contre cette guerre à l’ONU, l’un des rarissimes moments où il était possible de ne pas rougir de honte d’être né en France. À l’époque, personne ne trouvait normal les crimes d’Israël et l’occupation de la Palestine.

Plus tôt, en 1996, Chirac s’était rendu à Jérusalem, et était encerclé par des policiers israéliens qui empêchaient les palestiniens de s’approcher de lui. Devant les caméra, il avait sèchement recadré les agents israéliens, leur criant dans un anglais approximatif qu’ils faisaient de la « provocation », et que s’ils continuaient à maltraiter les palestiniens devant lui, il « repartait dans son avion ». Ce jour là, Benjamin Nétanyahou avait présenté ses excuses au président français, qui n’était pas encore un paillasson de l’impérialisme US.

Puis Sarkozy et le Parti Socialiste ont tous rejoint la ligne de plus en plus militariste, sioniste et atlantiste que nous connaissons. À tel point qu’aujourd’hui, la France est l’un des pays qui défend le plus férocement Netanyahou. Il est probable que les positions de Chirac il y a 20 ans seraient qualifiées d’antisémites et de terroristes en 2024.

De Villepin n’est donc pas le symptôme d’une gauchisation, mais au contraire d’une fascisation du champ politique sur tous les sujets. Le nouvel “arc républicain” a exclu les insoumis, puis le centre-gauche, et se limite désormais à un petit axe allant de Darmanin au RN.

Sur la question israélienne mais pas seulement, Macron a mené depuis 7 ans une politique beaucoup plus à droite que Sarkozy, tout en se présentant centriste. Désormais, il s’allie avec un parti que tout le monde ou presque considérait comme nazi il y a à peine 20 ans.
En comparaison, une fripouille comme De Villepin paraît infiniment plus digne, cultivée et respectable que la classe politique actuelle. C’est dire la dégringolade.

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Explosion de bipeurs au milieu de la population libanaise : un nouvel épisode de terrorisme d’État

Israël fait près de 3.000 blessés et 9 morts au Liban, le jour de la date anniversaire du massacre de Sabra et Chatila

« Terrorisme : ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système ».

Définition du dictionnaire Larousse

Ce mardi 17 septembre 2024 au Liban, les services secrets israéliens ont fait exploser, à distance et en même temps, des centaines de bipeurs portés par des membres du Hezbollah – une puissante milice pro-palestinienne liée à l’Iran – au milieu de la population libanaise.

Les bipeurs, ou « pager », sont des appareils qui permettent de capter des messages radio et se portent à la ceinture. C’est une technologie plus rudimentaire que les téléphones portables connectés qui était très utilisée dans les années 1990. Cette technologie est considérée comme plus difficile à surveiller et pirater qu’un smartphone.

Le bilan provisoire de ces centaines d’explosions simultanées est évalué à 9 morts et 2750 personnes blessées et mutilées, dont de nombreux enfants. 200 personnes seraient dans un « état critique » Une fillette de 8 ans a été tuée par l’explosion d’un de ces bipeurs. Les membres du Hezbollah sont présents partout dans la population au Liban, et Israël le sait parfaitement. Du reste, un bipeur peut passer de mains en mains, et il est aussi utilisé par des médecins et des travailleurs. Certains d’entre eux ont également été touchés.

Israël aime les symboles et les dates. Cette opération tombe le jour anniversaire du massacre de Sabra et Chatila, commis du 16 au 18 septembre 1982 au Liban. Des milices d’extrême droite chrétiennes, supervisées par Israël dans le cadre d’une attaque sur le pays, avait commis d’abominables massacres dans un camp de réfugiés palestiniens.

Comment une telle vague d’explosions est-elle matériellement possible ? Les services secrets israéliens ont placé une petite quantité d’un produit nommé PETN, ou pentrite, l’un des plus puissants explosifs connus, sur les batteries des appareils. Ensuite, il suffisait de déclencher : la pentrite est sensible aux décharges électrostatiques et aux fortes températures. À distance, les agents israéliens ont donc pu provoquer les détonations en envoyant un signal.

Le Mossad avait infiltré la chaîne logistique des bipeurs pour les piéger il y a des mois, bien avant qu’ils ne soient distribués au Liban, aux membres du Hezbollah mais aussi à des civils et des diplomates.

Ce qui s’est passé au Liban n’est pas seulement une attaque contre le Hezbollah. De nombreuses vidéos, notamment des caméras de surveillance dans des commerces, montrent le moment où ces bipeurs explosent au milieu de gens qui font leurs courses ou qui marchent dans la rue. D’autres montrent des files interminables de personnes – y compris des enfants – agonisantes ou mutilées, la main ou le visage déchiqueté, dans les hôpitaux libanais, pays déjà en grave crise économique. Faire exploser par centaines des appareils de communication civile sans connaître précisément l’identité de leurs détenteurs n’est pas un acte de guerre. C’est un acte terroriste.

Imaginez qu’un jour, en France, des centaines de téléphones explosent en même temps par surprise dans la poche ou près de l’oreille de personnes dans la rue, et blessent aléatoirement des civils à proximité.

Ou imaginez que des combattants palestiniens aient fait exploser les téléphones et talkie-walkies de soldats israéliens hors service au milieu de magasins à Tel Aviv ou Hébron, tuant et mutilant des passants. Le monde entier dénoncerait avec effroi une attaque terroriste. Mais dans ce cas, le monde « civilisé » salue un coup tactique, et certains israéliens célèbrent l’opération.

De leur côté, les autorités libanaises ont demandé aux citoyens possédant des bipeurs de « s’en éloigner au plus vite ». Les écoles libanaises sont fermées ce mercredi. Le gouvernement a décrété « l’arrêt des travaux administratifs et préparatoires dans les établissements, en signe de protestation contre l’acte criminel perpétré par l’armée israélienne contre les citoyens ».

Rappelons qu’Israël ne recule devant aucune méthode pour assouvir ses objectifs. Le 30 janvier une unité israélienne s’est infiltrée dans l’hôpital Ibn Sina, situé à Jénine, déguisée en docteurs portant des blouses blanches ou en patients en fauteuil roulant.

Une fois dans l’hôpital, ce faux personnel médical a sorti des armes de guerre équipées de silencieux et assassiné de sang froid trois hommes soignés dans l’hôpital. Le directeur de l’établissement expliquait que l’un des palestiniens tué ne pouvait « plus bouger du tout ». Israël a créé des unités dont la spécialité est de combattre déguisées en civil, comme « l’unité Duvdevan », qui commettent des exécutions extra-judiciaire en zone palestinienne sans être repérés. Non seulement ces pratiques – le fait d’exécuter des blessés qui ne peuvent plus bouger, par surprise – sont bien peu courageuses, mais elles violent le droit de la guerre le plus fondamental.

Dans le même registre, Israël avait déjà assassiné Yahia Ayache, un membre du Hamas, le 5 janvier 1996 avec un téléphone piégé. Les services secrets de l’État hébreux avaient placé une mini-bombe dans son téléphone portable, et l’avaient fait sauter au moment où il répondait à un appel de son père, le tuant sur le coup.

Revenons à l’affaire des bipeurs : non seulement c’est une attaque contre le Liban, mais c’est une énième provocation d’Israël envers le Hezbollah, après plusieurs frappes sur Beyrouth, alors même que l’organisation fait comprendre depuis des mois qu’elle ne veut pas rentrer en conflit direct avec Israël. « Je pense que cette fois-ci, le Hezbollah est obligé de riposter et ce sera sans doute une riposte militaire alors qu’il n’en avait pas l’intention » explique Guillaume Ancel, ancien officier de l’Armée française. L’explosion des bipeurs marque une « escalade extrêmement inquiétante » selon la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban.

Après avoir terminé de dévaster Gaza, Netanyahou veut embraser toute la région et porter la guerre dans les pays voisins pour se maintenir au pouvoir. Son état-major ne cache pas son envie d’envahir le Liban depuis des mois. Mais pour cela, il a besoin d’une riposte du Hezbollah qui justifierait une offensive terrestre en retour.
Avec cet acte de terrorisme d’État, Netanyahou risque de l’obtenir.

Gaza : Israël toujours à la pointe de la barbarie : Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens

Liban : une deuxième opération de terrorisme d’état en 24h

Le point sur la situation au Liban, au lendemain d’une première vague d’explosions de milliers de bipeurs au milieu de la population civile, qui a tué 12 personnes dont deux enfants, et blessé atrocement plus de 3000 autres.

Une nouvelle série d’explosions

Ce mercredi, le Liban, encore sous le choc de l’attaque de la veille, est traversé par d’autres détonations. Cette fois-ci, les services secrets israéliens n’ont pas piégé les bipeurs mais les talkies-walkies de membres présumés du Hezbollah.

Selon les autorités libanaises, cette deuxième attaque en 24H a provoqué 9 morts et plus de 300 blessés. Comme la veille, le déclenchement de ces charges explosives cachées dans des appareils de communication a eu lieu en pleine journée, au milieu de la population. Notamment lors de funérailles des victimes de la veille. Une vidéo montre l’une des explosions dans une foule densément réunie pour une cérémonie d’enterrement.

Attaquer une deuxième fois, lors de funérailles des premières victimes, est une pratique déjà utilisée par l’armée israélienne, afin de profaner ses ennemis par delà leurs morts et punir leurs proches endeuillés.

En mai 2022, la journaliste Shireen Abu Akleh était assassinée par un sniper israélien lors d’une offensive de l’armée israélienne, alors qu’elle portait un casque marqué « presse ». Non seulement ce crime d’État est resté impuni, mais la police israélienne avait attaqué avec une violence inouïe les funérailles, passant à tabac les porteurs du cercueil de la journaliste.

L’armée israélienne renoue avec sa tradition terroriste

Ces opérations qui violent toutes les règles de la guerre et du droit international rappellent que la structure même de Tsahal, son histoire, est une histoire de terrorisme. L’armée israélienne est fondée à partir de structures paramilitaires sionistes : la Haganah, l’Irgoun et le Lehi.

La Haganah, est créée en 1920 pour défendre les premières colonies en Palestine. Il s’agit de la plus grosse milice sioniste, qui fournira en 1948, les cadres de l’armée israélienne. En 1940, la Haganah n’hésite pas à faire sauter un navire rempli de réfugiés juifs européens dans le port palestinien de Haïfa, après que les autorités britanniques aient interdit au bateau de laisser débarquer les occupants. Autrement dit, cette milice a préféré sacrifier des juifs plutôt que de les laisser quitter le futur État d’Israël. Bilan : 300 morts.

Après la fin de la seconde guerre mondiale, les britanniques maintiennent les restrictions d’immigration juive en Palestine. La Haganah organise alors des vagues d’attentats et de sabotage contre les britanniques, notamment en faisant sauter les ponts et les voies ferrées, causant des pertes matérielles et humaines.

Issue de cette organisation paramilitaire, l’Irgoun, structure d’extrême droite sioniste créée en 1931. Elle est dirigée à partir de 1943 par Menahem Begin. L’Irgoun est notamment responsable de l’attentat de l’hôtel King David à Jérusalem en 1946. Le bâtiment abritait le secrétariat du gouvernement britannique de Palestine. 350 kilos d’explosif tuent 91 personnes, la plupart civiles, dont 28 Britanniques, 41 Arabes, 17 Juifs, et 5 d’autres nationalités.

Le dirigeant de l’Irgoun, Menahem Begin fondera plus tard le Likoud, le parti de Netanyahou. L’organisation commet également des crimes contre l’humanité lors du nettoyage ethnique de la Palestine, en 1948. Le village de Deir Yassin, près de Jérusalem, est « nettoyé » à la mitraillette, à la grenade et au couteau par l’Irgoun. 120 civils désarmés, dont beaucoup de femmes, d’enfants et bébés, sont tués. Les rescapés s’enfuient, les habitations sont détruites. Le même jour, quatre villages voisins sont rasés. L’effet de terreur est immédiat et pousse de nombreux palestiniens à fuir l’avancée des troupes israéliennes.

Enfin, le groupe Lehi est également un groupe sioniste d’extrême droite qui pratiquait des attentats terroristes dans les années 1940 en Palestine. Il prenait exemple sur le fascisme italien, voulait créer un État israélien totalitaire sur le modèle européen. Le Lehi a même proposé à Hitler de combattre avec le Troisième Reich contre l’Angleterre. Fondamentalement, dans son histoire récente, l’armée israélienne a toujours eu une tradition clandestine et terroriste.

Des complicités États-uniennes ?

Selon certaines sources au Liban, des bipeurs de médecins et d’infirmières ont explosé mardi 17 septembre, à une exception : l’hôpital universitaire américain de Beyrouth. Il y a deux semaines, cet hôpital aurait remplacé tous les bipeurs de son personnel, selon des employés. Suite à ces révélations, la page officielle du « American University of Beirut Medical Center » sur Twitter répliquait : « Notre infrastructure de système de téléavertissement a été mise à niveau en avril 2024. La mise en service du nouveau système a eu lieu le 29 août 2024. L’objectif de cette mise à niveau était d’améliorer la communication d’urgence et de code, car plusieurs appareils et systèmes étaient devenus obsolètes. » Ce qui confirme sans le dire clairement que les bipeurs viennent d’être remplacés au sein de l’établissement.

Qui a fabriqué les engins piégés ? Dans un premier temps, c’est l’entreprise Motorola solutions qui était suspectée, la firme américaine ayant déjà mené des coopérations avec Israël. En réalité, les photos de bipeurs concernés montrent qu’il s’agit d’une marque taïwanaise : Gold Appolo. Celle-ci dément son implication et envisage de porter plainte contre Israël. Les outils auraient été modifiés en Hongrie chez un sous-traitant du fabriquant taïwanais, à son insu. Dans tous les cas, c’est une opération complexe et massive dont les ramifications sont loin d’être éclaircies.
Quoi qu’il en soit, l’objectif est atteint par Israël : installer un climat de terreur et de chaos généralisé au Liban, avec la peur d’autres explosions d’appareils connectés à tout moment ; montrer l’ingéniosité et la capacité opérationnelle des services israéliens ; et provoquer un risque d’escalade militaire dans toute la région.

(posts de Contre Attaque)


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