Fête du vent à l’Amassada du 21 au 23 sept

et marche pour le soulèvement de nos territoires

lundi 10 septembre 2018, par Camille Z.

- Programme de la Fête du Vent #4

Fête du vent #4
par [magalinterfatch->https://www.youtube.com/user/magalinterfatch]
https://youtu.be/LQX3Z6flpCo

- Voici un extrait du texte de la marche pour le soulèvement de nos territoires :

Cela fait 9 ans que l’association Plateau Survolté et les habitants de Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à travers son projet de méga transformateur électrique.
(...)
Des années aussi que nous avons compris l’intérêt réel de ce poste : l’implantation de milliers d’éoliennes industrielles et la dépossession progressive de nos lieux de vie.

Durant toutes ces années, nous avons affiné nos perceptions des phénomènes à l’œuvre, par des témoignages, des rencontres, des lectures… pour aujourd’hui affirmer que toutes nos luttes se rejoignent contre l’industrialisation de nos territoires ruraux !

Ce qu’il se joue au travers de la lutte contre les éoliennes industrielles et le méga transformateur n’est qu’un prémisse de ce qui nous attend réellement : les campagnes se transforment sous les coups de pelleteuse des aménageurs en espace de production dédié exclusivement à la croissance des métropoles. L’état tente par sa politique d’aménagement de vider les campagnes de toutes vies afin d’y installer plus facilement les énormes infrastructures dont dépendent les métropoles (décharge, centre d’enfouissement de déchets radioactifs, centrale de production d’énergie, fermes géantes, center-parc et autres structures de loisir, etc.).
Les écoles ferment les unes après les autres, les hôpitaux de proximité disparaissent, nombre de villages n’ont plus de poste, de boulangerie, de bar où se retrouver. L’organisation en communauté de commune et pôles de compétitivité recréent une logique urbaine de centralisation. Le métier de paysan se transforme en producteur d’énergie, les biens alimentaires indispensables à la vie devenant des sous produits agricoles.

Mais de tout cela nous pouvons dégager un sens commun, celui de défendre les espaces où nous habitons. L’état a fait le choix de faciliter la colonisation de nos vies par les promoteurs en tout genre, d’imposer des compteurs Linky inutiles et dangereux, de créer une totale soumission aux entreprises privées présentées comme les nouveaux messies, mais nous ne nous laisserons pas faire !

Nous ne braderons pas nos vies sous le prétexte de la fatalité. Des solutions sont à porter de nos mains, il faut maintenant nous en saisir ensemble.

C’est pour construire ces solutions, pour ouvrir grand les yeux sur les mensonges du capitalisme et de ses complices, pour refuser de se soumettre aux aménageurs et pour résister à la colonisation des campagnes que nous vous invitons à rejoindre la marche pour le soulèvement de nos territoires.

(...)
- suite sur le blog l’Amassada

- et voir aussi : Trancher le filet-réseau : sur la lutte contre les éoliennes dans le sud Aveyron


Là-bas comme ici, les territoires ruraux veulent être transformés par l’état et les lobbies en zones pour touristes et pour la production industrielle destinée aux grandes métropoles.
Au lieu de se préoccuper de l’autonomie locale, de sortir des logiques capitalistes et destructrices, la quasi-totalité des élus locaux restent complices du Capital et de l’état pour asservir nos peuples et nos campagnes au profit de la Croissance et de la destruction des restes du monde vivant.

La vie et la solidarité n’ont pas besoin de centre aquatique maritonien, de énième zone artisanale ou industrielle, de énième lotissement dortoir en béton, de vignes pesticidées, de grandes surfaces, de routes élargies, d’hôtels de luxe à la place de l’Eterlou à Plan de Baix, de Linky, de centres villes voués aux commerces et aux caméras, etc.
Nos territoires ont besoin d’autonomie alimentaire, d’artisanats pour produire les produits de base, de low tech, de démocratie réelle, d’échanges hors marché, de communs, de lieux autogérés, de logements collectifs bioclimatiques, de permaculture sur des terres réquisitionnées, etc.

A l’Amassada, à Roybon comme ici dans la Vallée, la gentrification, l’industrialisation et la touristification ne passeront pas.
Partout, résistons et construisons un avenir vivable.


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