Bastamag publie une tribune pour défendre les journalistes et la liberté de la presse :
Le journaliste Guillaume Bernard, arrêté par les forces de l’ordre à Toulouse alors qu’il couvrait une manifestation, comparaît ce 18 octobre pour « rébellion ». De nombreux journalistes et rédactions, ainsi que plusieurs organisations, élus et militants associatifs lui apportent leur soutien et dénoncent une énième entrave à la liberté d’informer.
suite de la Tribune et signataires sur Droit d’informer : nous ne devons pas nous habituer aux intimidations, aux gardes à vue et aux poursuites judiciaires
Voir aussi France : journalistes convoqués, violences d’Etat impunies - chronique de l’Etat policier
Mon commentaire
Cette répression envers des journalistes est intolérable, c’est un des signes du glissement du régime de la démocrature vers la dictature.
N’oublions pas que la répression envers les journalistes « amateurs » est encore pire, et que pour les manifestants ou leurs alliés qui filment les manifs c’est bien pire encore.
Souvent, des flics interpellent des personnes qui filment (alors que chacun sait que c’est parfaitement légal), cassent leur appareil, les tapent, les obligent à effacer les images... Ce en toute illégalité et en toute impunité.
On voit bien que les lois sont respectées et interprétées comme ça arrange les flics et leurs chefs (préfets, ministres, tyran macron...), au gré de leurs besoins de répression. Les flics sont souvent masqués, sans numéro d’identification, donc il est difficile de les poursuivre en justice. Ensuite on constate que l’IGPN est une farce et que la « justice » accorde l’impunité aux flics, ces milices de la répression.
Qu’on ne me parle plus de démocratie ou d’état de droit, nous n’en avons qu’un simulacre, qui à présent est révélé davantage au grand jour, et qui s’enfonce dans l’autoritarisme policier.
En plus, les lois sont souvent iniques, elles sont faites par le régime et ses larbins députés pour garantir sa perpétuation et sa domination, elles servent aussi à protéger les capitalistes et à ce que leur business prospère. Les lois faites par nos institutions non démocratiques n’ont donc pas à être forcément respectées, on peut et on doit y désobéir.
Pour aller plus loin quelques articles :
- Il n’y a jamais eu de démocratie en France, ce qui implique quelques conséquences... - Nous avons le droit de désobéir, de contester certaines lois et instances, les gouvernements sont illégitimes
- Pire que Macron : tous ses complices qui disent encore « notre démocratie » ! - TOUS ceux qui prétendent encore qu’on vit en démocratie sont complices du tyran et du système autoritaire en place
- Démocratie, insurrection et gilets jaunes - Nous ne vivons pas en démocratie, le tyran en place a pourtant le droit légal de réprimer, tuer et mutiler !
- Ca y est : la france passe de la démocrature à la dictature ! - Le système non-démocratique totalitaire montre sa vraie nature, se durcit, et bascule dans la dictature