Die : 3 ha de terres agricoles seraient détruites à 3 km du centre ville pour un projet de nouvel hôpital !

Les décisions toujours plus absurdes de la mairie et des autorités de santé

lundi 3 juin 2019, par Camille Pierrette.

A Die, la mairie préfère détruire des terres agricoles pour un nouvel hôpital, et aussi soutenir Lidl, Intermarché et U Express.
A l’envers du bon sens, de la vie locale, du soucis d’entraver les catastrophes écologiques et climatiques produites par le modèle marchand et de Croissance dont les grandes surfaces commerciales et la bétonisation sont l’archétype.
Toujours plus de béton, de goudron, de trajets en voiture, voilà le programme du maire de Die et de l’ARS.
Il est grand temps de les destituer tous et de construire à la place des sociétés vraiment soutenables.
Qui sait si une Zad ne verra pas le jour sur ces 3 ha destinés à la bétonisation hospitalière par les irresponsables au pouvoir ?

Sur Reporterre, l’article À Die, les décisions toujours plus absurdes des autorités de santé détaille l’absurdité du projet de nouvel hôpital à Die, promu par le maire et l’ARS...!

Die : projet de nouvel hôpital qui détruirait de belles terres agricoles

- Extraits de l’article de Reporterre :

Il s’agit donc bien de la construction d’un tout nouvel hôpital. Toujours sans maternité, naturellement. Sur trois des plus beaux hectares de terres agricoles qu’il reste à Die. Et, donc, en périphérie. Que va devenir l’hôpital actuel ? Personne n’est capable de nous le dire. Selon la rumeur, l’ARS voudrait le vendre. Public, privé ? À qui, pourquoi ? On ne le sait pas.

On va donc avoir à Die un nouvel hôpital qui va bétonner trois hectares de terres à vocation alimentaire, dégager autant de pollution, d’énergie et de gaz à effet de serre que n’importe quel chantier de BTP, entraîner le déplacement des 279 personnels hospitaliers, isoler en zone artisanale les pensionnaires de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), tuer ainsi un peu plus toute activité commerciale en centre-ville, et enfin multiplier, dans une zone qui en était jusqu’ici préservée, le trafic automobile.

D’après les élus locaux, construire serait donc moins cher qu’une rénovation. Mais qu’y a-t-il de moins impactant qu’un bâtiment existant ? Il n’est encore une fois question que de pognon. Aucune vision de rien, ni de protéger les terres vivrières pour une alimentation locale, ni des déplacements, ni de la vitalité des commerces en centre-ville, ni des « externalités négatives » en matière de climat, d’environnement et de pollution, ni de la qualité de vie des personnels et des résidents.


Forum de l’article

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft