Santé, sécurité, catastrophes climatiques ou écologiques, guerres..., la civilisation industrielle utilise sans scrupule tous les graves problèmes qu’elle crée ou empire pour fourguer sa came sécuritaire cybernétique, laquelle camelote aggrave les désastres et augmente l’emprise du techno-monde sur nos vies.
Si la croissance ne peut pas être illimitée, en revanche le cynisme et le totalitarisme si.
Offrez vos cous, vos poignets, vos corps, votre esprit si vous en avez encore un, la civilisation s’occupe du reste.
- Bracelets électroniques pour tous : pour votre santé et votre sécurité vous accepterez toutes les dystopies totalitaires ?
- Bracelets électroniques pour tous en complément des téléphones mobiles
🤖 MEILLEUR DES MONDES : DES BRACELETS ÉLECTRONIQUES "POUR NOTRE BIEN"
Quand la santé permet d’imposer des technologie de contrôle
La pandémie et plus généralement la question sanitaire ont rendu « acceptables » des moyens de contrôle qui auraient été rejetés en bloc il y a encore quelques années. Bracelets électroniques, pass sanitaire, puces imposées « pour notre bien », y compris dans des collèges en France : tour d’horizon.
HONG KONG
Dans cet archipel, les autorités ont imposé des mesures liberticides extrêmement dures contre le Covid-19. Par exemple en mars dernier, Hong Kong inaugurait son quatrième « camp d’isolement », entouré de barbelés, avec une banderole proclamant : « Avec le parti communiste chinois, nous combattons le virus ». Le site devait accueillir 1 000 patients asymptomatiques dans des pièces avec des barreaux aux fenêtres. Lundi 11 juillet 2022, le gouvernement annonçait la mise en place d’un bracelet électronique pour tous les malades du Covid-19. En cas de non-port de ce bracelet, les personnes s’exposeront à une amende pouvant aller jusqu’à 25000 dollars de Hong Kong et jusqu’à six mois de prison. En 2020 déjà Hong Kong testait un type de bracelet pour les nouveaux arrivants, avec un QR code rattaché à une application et pouvant suivre les mouvements de l’utilisateur.
BRACELET POUR COLLÉGIENS
Ça se passe dans la Sarthe, en France : 30000 collégiens suivis par des bracelets électroniques. Le département de la Sarthe va financer et fournir à partir de septembre des « bracelets connectés » aux élèves de sixième dans « le cadre d’un programme sport et santé ». Ces outils sont présentés comme étant destinés à « évaluer la santé, la forme physique et mentale des collégiens ». Une expérimentation intrusive qui préfigure un contrôle toujours plus poussé de notre intimité dès le plus jeune age. Ici encore, c’est pour "le bien" des adolescents. D’ailleurs l’initiative s’inscrit dans le cadre d’un label « Terre de Jeux 2024 » en vue des Jeux Olympique : c’est « ludique », « sympa ». Le sport, avec la santé, est un des premiers moyens pour légitimer le contrôle des corps et de ses performances. Dès la rentrée, tous les élèves en sixième des 75 collèges de la Sarthe recevront un bracelet connecté, l’an prochain en plus des sixièmes s’ajouteront les cinquièmes, ainsi de suite jusqu’en troisième, ce qui totalisera 30 000 collégiens suivis au total.
PUCES EN SUÈDE
En Suède, une puce est déjà commercialisée par l’entreprise Epicenter pour servir d’implant électronique. Depuis plusieurs années, quelques milliers de suédois et suédoises se sont fait injecter l’implant pour remplacer « clés, cartes de visite, billets de train... » Selon ses promoteurs, cette puce qui fait la taille d’un grain de riz et peut être injectée par une seringue dans la main ou le bras, « n’émet de données que lorsque la main se retrouve en contact avec un lecteur de carte NFC (Near Field Communication) ». Avec la généralisation du Pass Sanitaire, cette invention a été mise en avant par ses promoteurs pour remplacer le QR code. « Avec une telle puce, le pass sanitaire est toujours sur soi. Plus de problème de batterie sur son téléphone ou de perte de l’attestation papier » écrivait par exemple le quotidien Ouest-France. Un outil pratique et indolore selon BFM TV qui suivait une suédoise : « Hormis une vague douleur quand la seringue a inséré la puce dans sa main gauche, Ulrika n’a rien senti et utilise son implant presque quotidiennement. »
BRACELETS POUR SALARIÉS
C’était l’expérimentation dans le port de Anvers, en Belgique. Au début de la pandémie, « une dizaine d’employés, volontaires testaient un bracelet électronique anti-Covid-19 ». L’outil vibrait et s’éclairait dès que la « distanciation sociale » n’était pas respectée. La presse précisait à l’époque que ce bracelet était « controversé », mais que « l’option « tracking » pour identifier les contacts d’un employé testé positif, n’a pas été activée ». Rassurant. Les syndicats du port avaient protesté contre l’outil. Pourtant, deux ans plus tôt, c’est Amazon qui faisait breveter un bracelet électronique lui permettant « de détecter les mouvements des mains de ses salariés dans ses entrepôts ». Avec l’objectif affiché de pouvoir suivre les travailleurs et « améliorer leur productivité » : « si un employé place ses mains au mauvais endroit ou ne touche pas le bon objet le bracelet pourra se mettre à vibrer par ultrason ». Cela avait provoqué un scandale. L’idée semble beaucoup moins choquante avec la pandémie.
Ces nouvelles technologies de contrôle s’imposent à toute vitesse dans nos vies et nos intimités, au nom des crises successives, alors que d’autres bouleversements ne manqueront pas d’advenir. Le monde transformé en une prison géante pour nous protéger. En septembre 2017, Yuval Noah Harari, auteur mondialement célèbre, proche de Marc Zuckerberg, déclarait à la télévision française : « Je crois que au 21e siècle ce sera une bagarre entre la vie privée et la santé. Et la santé va gagner. Les gens seront volontaires pour abandonner leur intimité, pour avoir de meilleurs soins. Parce que au fond, les données qui sont vraiment importantes, ce sont les données biométriques, celles de l’intérieur de votre corps. […] Pourquoi les gens accepteraient de porter ces capteurs biométriques sur leur corps et de donner ces données au gouvernements ou aux entreprises ? En raison de la santé ». Prophétique.
(post de N. Casaux)
Sécurité :
Et à la SNCF, pour les départs en vacance, les dirigeants conseillent d’utiliser le marquage de vos bagages avec une étiquette à QR code...
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- Censure arbitraire des contenus qui dérangent
🖱️NOUVELLE LOI DITE "ANTITERRORISTE" : POSSIBILITÉ DE CENSURER DU CONTENU EN LIGNE EN UNE HEURE
– La 15e loi relative au terrorisme depuis 2015
C’est l’un des objectifs des gouvernements depuis des années, il est enfin réalisé. Pourvoir effacer un contenu sur internet en une heure. C’est le délai dont disposent désormais les plateformes pour supprimer les contenus considérés comme « terroristes » en ligne. Cette obligation à agir rapidement est la mesure phare d’un texte de loi adopté par les sénateurs, mardi 26 juillet 2022. Ce vote a été confirmé dès le lendemain par les députés.
La loi, adoptée une première fois par le Parlement avant les élections, a été votée relativement discrètement, alors qu’il s’agit d’une nouvelle brèche béante dans la liberté d’expression. Qui décide ce qui est « terroriste » ? Le mot « terroriste » recouvre des réalités très différentes selon les époques et les contextes. D’ailleurs, les médias des milliardaires font l’amalgame entre « black blocs » et « terroristes » depuis plusieurs années, pendant que d’anciens combattants révolutionnaires revenus du Rojava subissent des procédures « anti-terroristes » après avoir combattu DAESH. Des écologistes ont été assignés à résidence au nom de l’anti-terrorisme pendant l’état d’urgence de 2015. Depuis toujours, les régimes autoritaires qualifient de « terroriste » toutes les oppositions. En Turquie, en Russie, en Egypte ou ailleurs, les exemples dans le monde ne manquent pas.
Le Sénat a donc validé avant-hier cette proposition de loi, qui vise en fait à adapter dans le droit français le règlement européen en matière de "lutte contre le terrorisme sur internet". Cette mesure n’était pas passée avec la Loi Avia que le gouvernement Macron avait tenté d’imposer en 2020. A l’époque, le Conseil constitutionnel avait censuré une grande partie de la loi, notamment les textes régulant les contenus sur internet. C’est donc une nouvelle tentative.
La ministre homophobe Caroline Cayeux s’est félicitée d’un « outil décisif dans le combat que [le Gouvernement mène] contre le terrorisme. » Gérald Darmanin a tweeté : « Ce texte important permet de contraindre éditeurs et hébergeurs web à retirer les contenus terroristes dans l’heure ».
Il s’agit en fait de la 15e loi antiterroriste depuis 2015. Et bien d’avantage si l’on compte toutes les lois sécuritaires, relatives à la surveillances ou aux contestations. Il y a eau moins 3 lois liberticides votées par an en France, avec une nette accélération sous Macron. Une inflation délirante de mesures d’exception qui a bien peu à voir avec les attentats. L’étau se resserre chaque trimestre.
Les contenus d’extrême droite, l’apologie du racisme ou du pétainisme, les propos menaçants de syndicats policiers seront-ils concernés par cette loi dite « anti-terroriste » ? Et les propos outranciers et violents de membres du gouvernement ? Ou la collaboration de multinationales du béton avec des réseaux terroristes en Syrie ? Si tel est le cas, il va falloir fermer une grande partie des médias dominants.
(post et visuel de Contre Attaque)
Le techno-monde étend ses infrastructures à la place des mondes vivants qu’il a détruit
Imaginez tout ce que vont pouvoir faire les régimes (dictatures ou pseudo-démocraties dites libérales) avec ces saloperies de dispositifs...
Censurer les contestataires, flécher leurs déplacements, leur interdire de se voir ou d’aller à tel endroit, programmer des alertes s’ils s’approchent de tel endroit, etc.
Il faudra alors se déplacer sans ces dispositifs, être un réfractaire clandestin ?, se fabriquer des masques en latex imitant à la perfection un autre visage ?
Bienvenue dans le smart techno-monde, dans la technopolice (technopolis).
Le techno-monde étend ses fils, il remplace nos mondes vivants au fur et à mesure qu’il les détruit et qu’il étend ses infastructures et sa gestion cybernétique.
Forum de l’article