Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier...

Ateliers de l’antémonde

jeudi 9 août 2018, par Camille Pierrette.

- La version numérique est disponible gratuitement en ligne, et on peut commander la version papier.
- Voir aussi un article de présentation sur Rebellyon.

- voici le texte de présentation de cet ouvrage stimulant :

2011, les printemps arabes ont donné le ton à d’autres révoltes. Un mouvement mondialisé s’étend, c’est l’Haraka. Les productions industrielles, les États et toutes les hiérarchies vacillent. Des dynamiques populaires s’entrechoquent pour répondre aux nécessités de la survie et dessiner un futur habitable.

2021, les communes libres s’épanouissent sur les ruines du système. Comment vivre avec l’héritage de l’Antémonde ? Comment faire le tri des objets et des savoirs d’une époque aux traces tenaces ? Les haraks dessinent leur quotidien en fonction de leurs ressources et de leurs rêves. Des dynamos aux rites funéraires, des lave-linge aux assemblées, ces nouvelles d’anticipation politique racontent non pas une utopie parachutée, hors-sol, mais des routines collectives qui se confrontent à la matière, à ce qui résiste dans les têtes, bâtissant un monde qui s’espère sans dominations.


Forum de l’article

  • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 13 août 2018 à 09:05, par Sandra

    Je ne vois toujours pas d’idées concrètes. Par aillerus il ne vous viens pas a l’idée que si les gents ne se bouscule pas a vos initiatives, ce n’est pas parcequ’ils sont des moutons, mais parceque vos idées ne leur conviennent pas, parceque vous faites le vide autour de vous ? Inquiétant vraiment.J’arréteré là parceuq’on tourne en rond.

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    • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 13 août 2018 à 12:18, par Camille Pierrette

      Rien de concret ?, je sais pas ce qu’il vous faut alors !? Ricochets c’est pas concret ? Un jardin collectif, des arbres fruitiers plantés, un début de groupement d’achats, c’est pas concret. Donnez alors des exemples de ce qui sera acceptable selon vous svp.

      Sinon, dans les initiatives que j’indique (liste locale), je suis loin d’être seul concerné. Même les choses portées par des personnes beaucoup moins radicales ont du mal à avancer.
      Sinon, oui j’ai bien conscience hélas que les initiatives/idées plus radicales (qui veulent changer DE société, reprendre les choses à la base) n’intéressent que peu de monde, c’est pas nouveau. Mais je préfère m’activer dans ce qui m’intéresse et dans ce qui
      me semble porteur d’une autre société plutôt que de faire du réformisme, qui lui sera mieux vu, c’est un choix, je comprends que ça ne vous plaise pas.

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  • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 12 août 2018 à 10:32, par Sandra

    Je m’excuse de réagir un peu tard, mais je n’avais pas accès à internet. Pour moi, ce que vous dîtes est digne d’un politicien. Vous ne rentré pas dans les détail parceque « ça doit être décidé collectivement ». Et alors ? On propose d’abord , on en discute collectivement, et on agit ensuite dans le même sens. Pas se cache derrière le collectif pour ne rien proposer de concret, parceque tout le monde se marque à la cululotte et a surout peur de s’avancer et peur du jugement collectif. Rien, de concret, rien de local, mais du flou artistique – le truc classique – pour pouvoir dire ensuite je n’ai pas dit ça, je n’ai pas proposé ça. Donc en dehors de supprimé la monnaie, la propriété privé et tuer des flics, rien de concret. Trop facile.
    Le diable est dans le détail : les grandes idées, c’est beau à voir, et je suis d’accord avec la plupart des choses que vous avancez tant que ce sont des idées. Mais après il faut concrétiser. Et là ça se complique. On sort du virtuel, et là on vous attend au tournant. Plus question de se défilé derrière des grandes idées. Comme on dit la politique c’est l’art du possible, pas de batir des chatau en Espagne. Le virtuel, c’est bien joli. Mais si on veux changé les choses, il faut du concret, pas de vagues idées, des choses qui vous engage réellement…et qui vous expose à la critique. C’est bien pourquoi votre façon de vous défilé, de ne rien proposer de possible, de vous abrité derrière le « colelctif » sans rien de concret me fais pensé à tout les politiciens. Dommage que toutes vos belles idées ne soient que de la fumée. Quoi qu’il en soit merci à Ricochets d’exister et de permettre ces débats.

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    • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 12 août 2018 à 17:44, par Camille Pierrette

      Je sais pas où vous avez vu que je proposais de tuer des flics...?!
      Se passer de la propriété privée des biens immobiliers et de l’argent, je sais bien que ce n’est pas généralisable de suite, c’est pour donner une direction.
      Pour les choses à faire plus accessibles et plus en détails, vous n’avez visiblement pas pris la peine de lire plus en détails les articles que je citais plus haut.
      Je vais donc vous faire un petite synthèse, non exhaustive et non classée, avec des actions individuelles, et d’autres plus collectives dont la portée serait bien plus grande :

      • Refuser de consommer. Autant que faire ce peut, acheter un minimum d’objets neufs, et privilégier les productions locales, surtout celles qui essaient de sortir du mode capitaliste. Diminuer fortement, ou mieux, arrêter, la consommation de viandes et de produits animaux.
        Du coup on a moins de besoins, moins besoin de travailler et on commence à soulager un petit peu « la planète »
      • Tout faire pour diminuer nos temps de travail pour le système en place (ce qui permet, pour les riches et classes moyennes, de s’habituer à vivre plus sobrement, et d’avoir plus de temps libre pour agir)
      • Travailler le minimum dans le cadre de l’emploi et du système productiviste. Et en tout cas essayer de ne plus travailler pour aucune structure participant à la destruction du monde vivant (exemples : banques, Bourse, éducation nationale, industrie pétrolière, nucléaire, centrales aux énergies fossiles, emplois au service de politiciens pro-Croissance/progrès industriel, abattoirs, agriculture industrielle (qui est un des plus important facteur de destruction), industrie automobile, commerces d’objets fabriqués à l’autre bout du monde, etc.).
        Profitez du chômage ou du RSA, travaillez à temps partiel. Et chercher à produire collectivement les choses essentielles (nourriture, habitats autosuffisants qui consomment ou peu d’énergies) dans des structures non capitalistes à but non lucratif. Inventez des formes de solidarités pour vivre bien avec moins, faites pression sur les banques pour ceux qui ont des emprunts, et sur vos propriétaires pour ceux qui sont locataires, pour faire baisser les prix.
        Si des ouvriers et cadres compétents démissionnent en masse de leurs postes clés dans le système industriel, celui-ci aura du mal à les remplacer et prendra un bon coup dans l’aile ! Et en plus ça laisse du temps pour agir, voir points suivants.
      • La création de nombreuses et diversifiées coopératives (non productivistes) locales à but non lucratif, situées le plus possible hors marché
      • Le développement et la mise en lien avec ces coopératives des initiatives associatives et des collectifs qui s’organisent dans une optique de décroissance soutenable, de sortie de la civilisation industrielle
      • La création de divers réseau d’échanges et de solidarité hors Marché.
      • L’occupation d’usines, de bâtiments, de terres pour créer des coopératives à but non lucratif libérées de la propriété de quelques uns.
      • Aider financièrement et matériellement les divers groupes radicaux, Zads et organisations qui luttent de diverses manières pour démanteler/bloquer le capitalisme et cette société industrielle, et aussi qui construisent collectivement des modes de vie résilients/soutenables, dans le respect de la Terre-Mère
      • Participer activement, d’une manière ou d’une autre, à ces organisations et groupes, à leurs actions. Il y a en a pour tous les goûts, tous les âges et toutes les disponibilités
      • Les plus riches, qui devraient se préoccuper eux aussi de leur survie, doivent contribuer de manière importante à aider financièrement et matériellement ces groupes
      • Afficher publiquement un soutien à ces groupes, et diffuser partout les idées autour de la résistance radicale. Ne pas critiquer les tactiques utilisées par d’autres qui pourraient nous déplaire/déranger
      • Multiplier diverses formes d’habitats groupés bioclimatiques (bâtiments plus ou moins « passifs ») accessibles aux plus pauvres (en en propriété collective, ou mieux sous la propriété d’organismes à but non lucratif), des jardins collectifs inspirés de la permaculture, le partage de véhicules, l’apprentissage de l’autonomie collective dans tous les domaines, les technologies low-tech, l’auto-éducation populaire, etc.
      • Changer complètement le système éducatif (désertons le système scolaire étatique) pour apprendre aux jeunes, et à tout le monde, à penser par eux-mêmes, à avoir un esprit critique, à savoir collaborer et s’organiser collectivement, à intégrer et mettre en oeuvre les autres points, à aller s’instruire dans la vie et les réalités du monde au lieu de fuir dans divers paradis artificiels.
        Education et médias montreraient ainsi d’autres voies d’accomplissement que le Pouvoir, la domination, la compétition, la « réussite » matérielle, la consommation, la possession d’objets, etc.
      • En complément de l’éducation émancipatrice libertaire, chaque personne devrait faire un effort personnel d’introspection, de prise de conscience, de transformation intérieure par les moyens qui lui conviennent, de détachement, de réflexion sur l’essentiel, de méditation sur les choses importantes, sur sa vie, sur sa place sur Terre, etc. Ce afin de faciliter/permettre la mise en oeuvre effective, rapide et durable de tous les autres points.
      • Créer divers lieux de résistance et de mise en place de façon de vivre qui ne détruisent pas les bases de la Vie ni n’exploitent humain.e.s et autres animaux. Mettre en lien ces lieux, échanger sur les pratiques, les savoir faire, les tactiques.
      • Il faudrait aussi que les peuples prennent partout le pouvoir politique en instaurant des démocraties réelles, locales et fédérées, débarrassées de la tutelle des Etats et de l’économie. Car en France comme ailleurs, il n’y a pas de démocratie, mais plutôt un simulacre, et le capitalisme et l’Etat sont ennemis de la démocratie réelle.
      • S’habituer à échanger sans argent, et même sans monnaie, au sein de divers réseaux de confiance, se désintoxiquer de la monnaie et de l’obsession de donner un prix subjectif à tout
      • Créer dans chaque région des grands médias autonomes participatifs et multi supports pour appuyer tous les autres points, et chercher à obtenir d’une manière ou d’une autre des chaînes de télévision
      • Multiplier, pour les jeunes et les autres, les cercles de formation à une autre société, de l’auto-éducation, notamment pour des domaines utiles aux autres points
      • Etre solidaire des plus pauvres pour qu’ils puissent eux aussi travailler moins et vivre mieux
      • Intégrer les chômeurs et autres RSA-istes dans la construction de cette nouvelle société
      • Ne plus prendre l’avion (le transport le plus polluant), surtout pour les courtes distances
      • Diminuer fortement l’utilisation de nos voitures et leur nombre (donc mettre en place des alternatives pour que ce soit faisable)
      • Etre en lien et solidaires des autres peuples, en court-circuitant gouvernements et Etats

      Plus précisément, pour des actions locales, exemples :

      • Développer le média Ricochets (fréquence, épaisseur et tirage des version papier, et utiliser d’autres supports) et la radio RSF
      • Créer un média plus gros, couvrant une plus large zone géographique ?
      • Faire grandir le Réseau Autonomie Crest qui a des objectifs intéressants, qui veut encourager diverses activités de services et de productions hors Marché
      • Créer un grand lieu collectif autogéré, capable d’accueillir nombre d’initiatives et activités en résonance avec la liste ci-dessus (cantine populaire, formations diverses vers l’autonomie, partage d’informations, ateliers...)
      • Ce lieu, ou un autre, pourrait servir de démonstration, et d’incubateur pour des tas d’autres initiatives collectives
      • Rejoindre le mouvement « Crest ta ville », qui à Crest veut développer la démocratie réelle et emporter les prochaines élections
      • Créer une première coopérative à but non lucratif
      • Commencer à sortir des biens immobiliers de la propriété privée et de la spéculation (mettre en commun argent et biens immobiliers)
      • Développer le partage de véhicules hors du cadre marchand
      • Créer une caisse de solidarité mutuelle pour les personnes qui sortent du système de l’Economie
      • Créer un lieu d’auto-formation mutuelle et d’émancipation, dans une philosophie anti-autoritaire et écologique

      J’essaye comme je peux d’appliquer ces idées, sur un plan individuel et sur un plan collectif, notamment au sein du Réseau Autonomie Crest. Bien sûr, je pourrais, j’aurais pu faire mieux et plus...

      Je constate que ce qui bloque c’est le très faible nombre de personnes vraiment engagées, quelles que soient les raisons matérielles/culturelles ou les divers prétextes invoqués, comme par exemple le prétexte facile que certaines idées (par ex abolir la propriété et l’argent) seraient trop radicales, font peur et semblent irréalistes.

      Quand par ex des personnes du Réseau Autonomie Crest proposent un grand terrain gratuit pour faire du jardinage collectif en permaculture, ou lancent un groupement d’achats local, ou que d’autres évoquent l’idée d’un asso de partage de véhicules, les volontaires se font très rares, tellement rares que ces activités ont du mal à voir le jour, ou périclitent.
      Quand Ricochets demande des volontaires pour distribuer le journal, apparemment il n’y en a quasiment pas (on voit toujours les mêmes).
      Le problème n’est pas du tout le manque d’idées ou d’opportunités, mais le manque de personnes engagées.

      Ici, comme ailleurs, la grosse majorité préfère s’accrocher au modèle individualiste et consommateur (bio pour celleux qui ont les moyens), hédoniste, ou faire son trou par le biais d’auto-entreprises et rester en fait dans le modèle capitaliste, bref, ne veut pas faire le petit effort de passer vraiment à autre chose, tout en se plaignant du système en place, et surtout de ces conséquences.

      Si fumée il y a, elle est davantage du côté de 90% de la population que du mien. En d’ailleurs on ne peut même pas parler d’écran de fumé pour la grosse majorité des gens, car même en parole ils ne cherchent ni ne proposent rien de nouveau, si ce n’est la perpétuation de l’existant, et/ou la soumission à l’ordre en place ainsi qu’à celleux qui en profitent, ce qui ne m’intéresse pas, est suicidaire, et risque d’entraîner la destruction de l’espèce humains ainsi que la plupart du vivant.

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  • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 9 août 2018 à 15:08, par Camille Pierrette

    Vous dites « Bâtir aussi, mais pas dans l’extrémisme, pas en prenant les gens à rebrousse-poil, pas en considérant qu’ils sont des moutons ; pas en les injuriant ; pas en pensant qu’on détient seul la vérité. Car on sait l’avenir de ces belles idée comme abolir la propriété privée, supprimer l’argent. »

    L’extrémisme, il est surtout du coté du gouvernement, du capitalisme, des partisans acharnés de la Croissance et du « Progrès », prêts à tuer, à tout détruire, et aussi à emprisonner les résistants.
    Je m’efforce de rester dans la radicalité, qui est de prendre les choses (que soit pour critiquer ou pour reconstruire) à la racine.

    Dire que la plupart des gens sont des moutons, se complaisent dans la servitude volontaire (décrite par de nombreux auteurs depuis des lustres) et la course aux petits bonheurs narcissiques, est un fait, pas une injure. Ca permet en miroir de souligner qu’ils pourraient se sortir de ça.
    La provocation est une méthode parmi d’autres, les analyses critiques aussi.
    Les médias, l’éducation, en sont d’autres, qui marcheraient peut-être mieux, sauf que ces sphères sont dominées par l’état et les très riches, qui ne veulent pas ententre parler de changements réels.
    La mise en place concrète d’autres modèles de société sont aussi une méthode.
    Y en a sans doute d’autres, si vous les maîtrisez, mettez-les en oeuvre.
    Idéalement, il faut de tout, à condition que ça aille à peu près dans le même sens, sans s’abîmer dans des voies sans issues et trop réformistes.
    Perso, je m’active en fait dans différents secteurs.

    Si je souhaite un monde sans argent ni propriété privée des biens immobiliers, je n’ai pas dit qu’il faudrait qu’une minorité radicale l’impose. Mais de le vivre à petite échelle entre motivé.e.s, et qu’un nombre de plus en plus grand le construise à grande échelle. Et là il y aurait peut-être à l’imposer à quelques rentiers qui voudraient tout garder ou nous empêcher d’avoir de quoi vivre.

    En revanche, à l’heure actuelle, vu l’état d’urgence de la situation climatique et écologique, si on veut que la vie continue sur Terre on est hélas bien obligé, du fait de l’inaction de la majorité des gens et des gouvernements, d’en venir à ce que des plus ou moins grosses minorités s’activent, et donc imposent, pour la fin de la civilisation industrielle au plus vite. (tout en faisant de communication pour ralier d’autres, et en construisant un autre monde)
    Et là bien sûr, surtout au début, les états et les moutons alliénés crieront au terrorisme, à la « dictature » d’une minorité, à l’attaque extrémiste contre la démocratie, à l’atteinte de leurs libertés de consommer et de détruire le monde.
    Faut-il pour autant laisser les masses détruire le monde vivant, et la capacité même pour la Terre de porter encore les actuelles espèces, parce que pour l’instant ces masses semblent plus nombreuses ?, ou parce qu’on suppose qu’elles ne sortiront pas de leur adhésion/soumission au système en place ?
    ne pourrait-on pas considérer que dire que ces « moutons » le resteront c’est faire insulte à l’intelligence humaine ?

    C’est sûr que c’est pas simple, mais on est bien obligé de tenter qq chose.

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  • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 9 août 2018 à 14:01, par Camille Pierrette

    Je n’ai pas lu le livre indiqué, mais ses présentations indiquent plutôt des choses qui vont dans le sens de ce que vous dites : « ces nouvelles d’anticipation politique racontent non pas une utopie parachutée, hors-sol, mais des routines collectives qui se confrontent à la matière, à ce qui résiste dans les têtes, bâtissant un monde qui s’espère sans dominations. »

    Sinon, je suis d’accord avec vous que sur des sites comme Rebellyon il n’y a pas assez de propositions, de stratégies, ça reste souvent dans la réaction et la critique, la répétition. C’est bien d’ailleurs pour ça que j’ai cité ce livre qui semble avoir un propos différent.

    Dans une optique anarchiste, la radicalité ce n’est pas l’extrémisme, ni le totalirarisme ni la dictature, c’est même plutôt l’inverse de tout ça. Après, c’est sûr qu’il y a tjs des risques de déviances, comme dans n’importe quel groupe ou mouvement.

    Si vous arrivez à proposer mieux, avec du moins chiant et plus constructif, allez-y, Ricochets est ouvert à ça semble-t-il :-)

    Seulement, dans la vie réelle, on voit bien que quand on essaye de construire d’autres mondes (c’est à dire d’aller plus loin que du réformisme sans perspectives autres que la continuation du monde tel qu’il va) on ne voit pas beaucoup de motivé.e.s, et qui ne reste souvent pas longtemps.
    Visiblement, beaucoup préfèrent la joie des concerts, des distractions, des stages de bien-être « constructifs », de la bière rieuse, des week-ends festifs et des petits éco-gestes individuels aux engagements sérieux sur la durée.

    C’est sûr que la réalité du système en place n’est pas joyeuse, mais mieux vaut la voir en face telle qu’elle est je trouve, plutôt que de faire du « positivisme » déplacé.
    _
    Pour finir, rien n’empêche de vivre des moments de fêtes, de joie collectives, de bien être perso parfois, et en même temps d’agir pour lutter contre le système et pour construire d’autres mondes. En plus certaines de ces actions de résistance peuvent être amusantes.
    C’est d’ailleurs ce que j’essaye de faire perso malgré mon caractère de tendance austère et activiste. Par ex hier, j’ai passé la journée à faire la sieste, à me balader et à me baigner dans un lac ;-)

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  • Bâtir aussi - des révolutions s’étendent au monde entier... Le 9 août 2018 à 13:04, par Sandra

    Bâtir aussi, mais pas dans l’extrémisme, pas en prenant les gens à rebrousse-poil, pas en considérant qu’ils sont des moutons ; pas en les injuriant ; pas en pensant qu’on détient seul la vérité. Car on sait l’avenir de ces belles idée comme abolir la propriété privée, supprimer l’argent. Les gens se rebelelront. Mais comme, a priori, on a raison, on insistera. Et on sera bientôt entraîné dans la spirale infernale de la dictature des visionères, des rebelles , des radicaux qui ont par définition raison. Souvent, j’aime vos idées. Mais par contre on ne voit pas bien quelles solutions vous apporter, ni sur quelle adhésion colective vous pourriez vous appuyé. Je suis allé sur Rebelyon : pas la moindre trace de proposition, juste construisons collectivement. Mais pas un ne s’avance.. comme si on avait peur d’avancer quelque chose de peur de ne pas être collectif. La dictature du mou. Il faut lire l’histoire et apprendre d’elle. Sinon, ça sera comme hier : sous l’utopie la dictature. Ni Pierrette ni Mariton. Et puis, vos écrits, même s’ils sont justes au fond, ça sue la tristesse. C’est chiant, pleurnichard, pas construcutf. On ne refera pas le monde sans enthousiasme, sans un peu de joi.

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