Une manifestation a rassemblée près de 2.000 personnes à Kolbsheim, près de Strasbourg, au terme d’une semaine agitée par les violences de l’Etat. Dans le village, l’alliance entre les habitants et les zadistes est totale. Et la lutte continue.
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Voir aussi « Les gendarmes évacuent violemment la Zad du Moulin, près de Strasbourg »
Et aussi sur le site « Zad du moulin, non au CGO » Aux arbres citoyens : vue aérienne de la manif du 15.09.2018
Comme à Roybon pour le projet de tourisme industriel de Center Parcs en 2014, l’état, le gouvernement non-démocratique et ses lois scélérates et anti-écologiques autorisent le déboisement alors que plusieurs recours juridiques sont en cours.
Si les opposants ne bloquent pas le chantier, la forêt risque d’être détruite même si les tribunaux leur donnent raison bientôt.
A Roybon, la résistance sur le terrain avait permis de bloquer les chantiers de déboisement, puis la justice avait bloqué le chantier.
Même scénario en vue à Strasbourg ?
On voit bien dans ses affaires que l’état, ses lois, ses lobbies (pour Strasbourg CGO, il s’agit de Vinci), ses projets archaïques sont des opposants à la vie, leur extrémisme cynique vire au terrorisme et à la violence.
Et alors les bandes policières armées et organisées entrent en action pour tenter de briser toute forme de résistance.
A Strasbourg, les policiers ont gazé même des élus, et ont molesté une dame courageuse de 89 ans.
Et la population se retrouve plus que jamais rassemblée et soudée, en solidarité totale avec les zadistes qui se sont fait expulsés.
Face à la violence et l’obstination imbécile de l’état, on voit bien que la non-violence classique ne suffit pas, il va donc falloir que les populations s’organisent pour l’auto-défense populaire, l’action directe, le soutien ou la participation à la résistance permanente et multiforme.
Ecrire à l'auteur.e de cet article : Camille Pierrette
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