Pendant que les dispositifs de police prédictive (comme PredPol) commencent à être interdits ou abandonnés aux États-Unis, la police française et plusieurs collectivités continuent à acheter et utiliser des équivalents français, à l’image de « Map Révélation » proposé par l’entreprise angevine « Sûreté Globale ». Cela au détriment des risques de discriminations qu’impliquent ces logiciels de surveillance, et en l’absence même de toute preuve de leur intérêt.Comme pour la reconnaissance faciale, les logiciels de police prédictive commencent à subir plusieurs interdictions ou abandons aux États-Unis. La promesse de prédire, à l’aide d’un algorithme, les futurs crimes ou délits à partir des données issues des force de police n’a évidemment pas été tenue. À Los Angeles, la police vient ainsi de décider de ne plus utiliser PredPol (un des logiciels de police prédictive les plus médiatisés). Si c’est l’argument budgétaire qui est avancé, il ne fait pas de doute que c’est bien le travail des groupes militants anti-surveillance qui a fini par payer.
Même chose pour plusieurs autres villes aux États-Unis ou en Angleterre. Plus loin encore, la ville de Santa Cruz a officiellement banni en juin dernier les techniques de police prédictive, évoquant les effets discriminatoires que ces logiciels perpétuent.
Biais discriminatoires et disparition de l’humain