« J’ai l’impression qu’aujourd’hui on a rétabli le crime de lèse-majesté en macronie », déclare le journaliste Taha Bouhafs à sa sortie du tribunal le 18 janvier 2020.
Rappel des faits de cette incroyable soirée au théâtre des Bouffes du Nord et de ce qui s’en est suivi pour le journaliste. Des rédacteurs réguliers de Ricochets ont vécu cela de près et ont fait le lien avec l’affaire Benalla.
Déclaration de l’avocat de Taha Bouhafs :
« On a mis un journaliste (en cause) (...), parce qu’il était journaliste, et parce qu’il a informé, donc c’est le droit d’information qui a été entravé par la justice de manière assez inédite.
Donc il faut comprendre qu’aujourd’hui le Parquet voulait signifier à TOUS les journalistes que s’ils informaient il y avait un risque qu’ils aillent en prison. »
« Nous allons déposer plainte pour faux et usage de faux par personne dépositaire de l’autorité publique. Nous allons déposer plainte pour violation de liberté individuelle. »
« Dès lors qu’il y a un désaveu cinglant et qu’il y a un mensonge de la garde d’Emmanuel Macron et de l’Elysée on peut d’ors et déjà parler d’une affaire d’Etat. »